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Luca Marini

Luca Marini est sur le point d’enfourcher de nouveau une MotoGP, dans ce qui s’annonce comme l’un des retours les plus attendus du paddock. Après un calvaire physique qui l’a tenu éloigné des circuits, le pilote italien va participer à un essai privé à Brno pour évaluer sa forme en vue du prochain Grand Prix d’Allemagne, a confirmé Honda.

Et quel calvaire ! Marini n’a pas été épargné : une luxation de la hanche, une fracture du sternum, une fracture de la clavicule et un poumon effondré, à la suite d’un terrible accident lors d’un test en mai pour les 8 heures de Suzuka. Une véritable série noire qui l’a contraint à déclarer forfait pour trois manches d’affilée – Aragon, le Mugello et Assen.

Mais Marini ne baisse pas les bras. Présent dans le paddock du Mugello, il a déclaré avec détermination : « Honda a prévu un essai à Brno après Assen, cela pourrait être une bonne opportunité… puis être à 80% pour le Sachsenring. » L’Italien vise donc un retour entre le 11 et le 13 juillet, sur le tracé exigeant du Sachsenring.

Ce test à Brno a une double importance. Non seulement il servira à jauger la condition physique de Marini, mais il permettra aussi à Honda et Yamaha de collecter de précieuses données.

En effet, Brno fera son grand comeback au calendrier MotoGP le week-end suivant celui du Sachsenring, renouant avec son histoire puisque le circuit tchèque a accueilli le championnat chaque année de 1993 à 2020.

Pour Luca Marini, il faut revenir alors que l’ombre de Jorge Martin plane au-dessus de son box Honda

Sur le plan sportif, Marini peine encore à briller. Auteur de seulement 14 points lors de sa première saison avec Honda, il en compte aujourd’hui 38, avec pour meilleur résultat une huitième place.

Et comme si le suspense autour de sa santé ne suffisait pas, voilà qu’une menace plane sur son avenir : le champion du monde en titre, Jorge Martin, blessé, affirme qu’il est désormais « libre » pour 2026 et semble viser le guidon de Marini aux côtés de Joan Mir.

Toutefois, le feuilleton est loin d’être clos. Aprilia, qui détient le contrat de Martin, conteste fermement sa liberté. Le patron de Dorna, Carmelo Ezpeleta, prévient que Martin ne peut quitter Aprilia plus tôt que si les deux parties parviennent à un accord ou si un tribunal statue en sa faveur.

Entre rééducation, essais secrets et tractations en coulisses, l’été MotoGP s’annonce brûlant pour Luca Marini et Honda. Et pendant ce temps, Jorge Martin rôde déjà, prêt à bondir sur la moindre opportunité…

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