Luca Marini affiche une capacité remarquable à s’adapter rapidement aux nouveaux circuits, un talent qu’il a une fois de plus confirmé lors de la première journée du Grand Prix de Hongrie.
En se rappelant de ses performances constantes sur les pistes inédites pour lui, Luca Marini évoque notamment ses podiums au Portugal en 2020 et en Thaïlande en 2018 (Moto2). Avant de rappeler qu’il était aussi rapide lors de l’unique Grand Prix d’Inde, bien qu’il n’ait pas pu prendre le départ de la course.
Interrogé sur cette capacité d’adaptation surprenante, l’Italien déclare en toute modestie : « Je suis vraiment fort dans ce domaine. C’est vrai. Même à Suzuka, c’était un peu compliqué au début, mais en seulement quinze tours, j’étais déjà à un très bon niveau », confie-t-il devant les médias après les Essais du vendredi, au Balaton Park.
Après avoir déclenché les rires des journalistes présents autour de lui, le pilote Honda nuance : « Je ne parle jamais de moi de cette manière, mais sur ce point oui. » Il insiste : « J’aime bien bien préparer le jeudi, avant de monter sur la moto. Je cherche à tout comprendre, je regarde un peu de vidéos et d’onboards, et je demande aussi des retours à ceux qui ont déjà essayé le tracé ».
Une approche plutôt courante, qui semble malgré tout mieux fonctionner pour Marini que pour d’autres, au point d’être cité parmi les spécialistes des nouveaux circuits nouveaux circuit en MotoGP.
Cette faculté à assimiler rapidement de nouvelles pistes est un atout précieux qui lui a encore servi ce samedi, l’Italien s’étant qualifié en 9e position. Le meilleur résultat pour un pilote Honda. La capacité de Luca Marini à être compétitif sur des terres encore vierges lui servira certainement encore l’an prochain, avec le Grand Prix du Brésil, étape fraîchement intégré à la tournée du MotoGP, sur le circuit international Ayrton Senna, que tous découvriront.
Luca Marini lors des Essais du GP de Hongrie 2025 de MotoGP © Michelin Motorsports
