Enea Bastianini a fait une solide remontée en course sprint, mais ne s’explique toujours pas ses éternelles difficultés en début de week-end.
Les Grands Prix se suivent et se ressemblent pour Enea Bastianini, qui ne parvient pour l’instant pas à sortir la tête de l’eau au guidon de sa KTM. Après une première partie de saison passée à s’y adapter dans le fond du classement, il semblait avoir trouvé des solutions et s’était révélé en République Tchèque, en Autriche, en Hongrie et en Catalogne avec notamment deux podiums.
Mais depuis le GP de Saint-Marin, la situation est redevenue identique, et le pilote italien se retrouve impuissant. Face à Pedro Acosta, qui parvient à tirer le meilleur de la RC16, et même Pol Espargaró, le pilote d’essai, Bastianini enchaîne les difficultés, tout comme Brad Binder dans l’équipe officielle.
Ce week-end en Malaisie ne fait pas exception. Après un vendredi compliqué, terminé loin du top 10, il s’est qualifié au 19e rang, avant de trouver un second souffle durant la course sprint. Il a en effet gagné cinq places dans le premier tour, avant de remonter petit à petit, pour finalement passer la ligne d’arrivée au neuvième rang. Une solide performance qui lui a permis de gagner dix places, mais qui illustre à ses yeux la situation particulière dans laquelle il se trouve.

« Il se passe toujours la même chose. En qualifications je n’arrive pas à faire plus que ça alors qu’en course le rythme est suffisamment bon pour être dans le top 10. Le problème, c’est que je n’arrive pas à avoir une base qui me permette d’être rapide aussi bien en pneus neufs qu’en pneus usés, et surtout de l’être sur toutes les pistes. Ici aussi on a démarré avec certains réglages et là j’en ai des complètement différents. Le pire, c’est que je ne sens pas en piste les modifications qu’on fait sur la moto. Le problème de fond reste toujours le même », a-t-il déclaré.
« Lors du time attack je n’ai pas de traction, alors qu’en maintenant mon rythme en course je parviens à faire une course décente. Mais en partant 18e, 19e, 20e, je ne peux pas faire une belle course. La vitesse est là selon moi, on est réguliers en course. Demain on verra s’il y aura une détérioration plus accentuée des pneus, parce qu’en Australie on a vu que dans les trois ou quatre derniers tours, toutes les KTM n’avaient plus de gomme. J’espère que ça ne sera pas le cas demain. Je vis une situation particulière, où je ne comprends pas quelle voie prendre pour progresser. »
Résultats de la course sprint du Grand Prix de Malaisie :

Crédit classement : MotoGP.com






























