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Marc Marquez

Marc Marquez arrive à Montmelò avec l’aura d’un cannibale en pleine domination — 10 victoires cette saison, 7 d’affilée, 13 sprints gagnés sur 14, et 455 points au compteur. Et pourtant, le Circuit de Barcelone-Catalunya reste son cauchemar personnel, ce circuit où, malgré deux succès (2014 et 2019), il n’a jamais trouvé le confort qu’il impose ailleurs.

À la veille d’un nouveau Grand Prix national, l’Espagnol ne cache pas son ambivalence : « j’aime le tracé de Montmelò parce que c’est mon circuit à domicile, mais si ce n’était pas le cas, je le détesterais. Si le circuit était à l’autre bout du monde, ce serait le dernier sur lequel j’irais. »

Paradoxal pour un tracé qu’il décrit pourtant comme magnifique : « ce n’est pas que la piste soit moche, bien au contraire. C’est l’une des plus belles du calendrier, mais pour moi, elle a toujours été l’une des plus difficiles. »

Même dans les catégories inférieures, Marquez n’y a triomphé qu’une seule fois, en 125cc (2010). Depuis son arrivée en MotoGP, Montmelò reste une épine, malgré ses podiums sur Honda et la troisième puis deuxième place décrochées l’an dernier avec la Ducati Gresini.

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Marc Marquez compte sur la GP25 pour briser la malédiction : « cette année, j’y vais avec l’esprit ouvert »

Désormais installé sur la Ducati usine GP25, Marc Marquez n’a plus de limites apparentes. Après avoir gagné en Autriche — un autre circuit où il n’avait jamais levé les bras sur la plus haute matche du podium —, il sait que Barcelone peut basculer de la même manière :

« Barcelone est un de ces week-ends que j’aurais marqué en rouge n’importe quelle autre année, pensant que nous souffririons, mais cette année, j’y vais avec l’esprit ouvert pour voir jusqu’où nous pouvons aller. »

Lucide, il tente malgré tout de calmer le jeu : « ce pourrait être un week-end comme aux Pays-Bas, où j’ai gagné mais où je n’ai pas été le plus rapide. On verra ce qui est possible à Barcelone, mais un podium serait un excellent résultat. »

Un podium ? Le public catalan, partagé entre ferveur et scepticisme, n’attend rien de moins qu’un triomphe du héros local. Car si Marquez l’emporte, il deviendra le troisième pilote à gagner plus de deux fois en catégorie reine sur ce circuit, et le quatrième à le faire avec deux constructeurs différents.

De quoi transformer son “circuit maudit” en un territoire enfin conquis, lui ouvrant dans la foulée la perspective de débarquer une semaine plus tard dans l’antre de Rossi, à Misano, pour jouer le titre MotoGP

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