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Marc Marquez n’est pas seulement le champion du moment en MotoGP. C’est aussi un cas particulier. Sa motivation de tous les instants, son style de pilotage et son insatiable désir de vaincre le placent au-dessus d’un lot qui est déjà de très grande qualité. Il paraît comme insaisissable pour ses adversaires. Cependant, un Lorenzo a décidé d’aller au combat en le défiant sur son terrain Honda. Une telle volonté de fer est exigeante. Et donc oxydable. Jusqu’à quand le septuple titré pourra-t-il ainsi continuer ? Même lui se pose la question…

Au passage, c’est la première fois de sa carrière que l’homme du HRC connaît une convalescence à ce point dure après un passage sous le bistouri pour une épaule prompte à se déboîter. Sa préparation pour la campagne 2019 en sera forcément affectée. Reste à savoir jusqu’à quel degré. Et quel impact cet épisode aura eu sur le mental du natif de Cervera.

Un mental, au passage, très particulier : « tout ce qui compte, c’est le titre mondial. Sans ça, rien n’a de sens. Mais j’espère que les gens se rappelleront de moi pour mon style de pilotage, ma personnalité et mon ambition sur la piste. Mon style est le prolongement de mon ambition. Si j’ai 18 meetings à faire et que je dois tomber 18 fois pour arriver à mes fins, alors je chuterai à 18 reprises. C’est mon credo. L’ambition veut dire que tu dois tout donner sur la piste ».

Il précise : « lorsque j’arrive à sauver une chute, j’espère toujours que la scène sera immortalisée à la télé pour en revoir les images. Je suis parmi ceux qui tombent le plus. Mais ça ne veut pas dire que je suis un mauvais pilote. Cependant, un jour viendra peut-être où j’aurai peur de me faire mal. Mais si vous pensez comme ça, vous n’êtes jamais rapide. Il faut que je gère ça inconsciemment car j’aime toujours être sur le fil du rasoir ».

Marc Marquez termine sur Solomoto : « parfois, je réalise que je vais tomber. Vous savez que vous allez au-delà de la limite, mais vous ne lâchez pas prise car un pilote peut être plus rapide. C’est là qu’il faut que j’apprenne à me contrôler. C’est plus une histoire de gestion personnelle que de connaître ses limites. Ce qui m’aide, c’est l’expérience que j’accumule et qui m’aide à être plus mature. Tant sur la piste que dans la vie ».

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