Marco Bezzecchi est sur une pente ascendante, même s’il sait qu’Aprilia a encore du chemin à faire pour atteindre le niveau de Ducati.
Depuis sa victoire à Silverstone fin mai, Marco Bezzecchi est sur une pente ascendante. Difficile de dire si cela est plus dû à la progression d’Aprilia ou à sa prise en main de la RS-GP, le fait est que l’Italien enchaîne de solides résultats avec deux tops 8 en Aragon, un top 6 et un top 5 au Mugello et deux podiums à Assen le week-end dernier. Bien qu’il lui reste encore à gagner en régularité en qualifications, il est indéniable qu’il s’affirme peu à peu comme l’un des hommes forts des avant-postes.
Bezzecchi sait qu’Aprilia a encore du chemin à faire pour atteindre le niveau de Ducati et que la RS-GP souffre encore de problèmes qui peuvent handicaper le pilotage sur certaines pistes, toutefois il ne reste pas moins satisfait de son évolution.
« Je ne cesse de le dire mais notre moto est compétitive, elle est très forte au niveau du train avant, mais au niveau de la stabilité, tout n’est pas au point. Surtout sur un circuit comme Assen, où il faut vraiment un style coulé et avoir beaucoup de vitesse de passage en courbe. Ce n’est pas facile d’être doux, d’avoir un pilotage doux, à chaque tour. Et puis on a encore plus de mal en pneus neufs qu’en pneus usés. Depuis le début de l’année on a déjà fait des progrès sur ce point là, mais les Ducati sont parfaites. Nous, on recherche la perfection », a-t-il confié à GPOne.
Il reste deux Grands Prix avant la pause estivale, et si Bezzecchi continue sur sa lancée, il pourrait permettre à Aprilia de passer un cap au championnat. Si le constructeur est deuxième derrière Ducati, le numéro #72 n’est lui qu’à 18 points du quatrième, Franco Morbidelli. Il deviendrait alors le premier homme fort après le trio de tête composé des frères Márquez et de Francesco Bagnaia.
« On progresse et on travaille, je ne peux pas me plaindre. Mais je suis aussi très exigeant avec moi-même. Au final je dois dire qu’on a plutôt bien travaillé tout au long du week-end. J’ai montré de la vitesse et de la compétitivité. On n’est pas encore au point partout, mais on est de gros travailleurs et on va continuer à progresser », a-t-il conclu.