MotoGP, Maverick Viñales est heureux chez Tech3 KTM : « j’ai l’impression d’avoir 17 ans mais avec plus d’expérience »

Depuis son arrivée chez KTM Tech3, Maverick Viñales affiche un enthousiasme et une sérénité rarement vus dans sa carrière. Loin des turbulences connues chez Yamaha et Aprilia, l’Espagnol de 30 ans semble enfin avoir trouvé son équilibre. Même sans victoires pour le moment, son engagement et sa motivation sont palpables.

Maverick Viñales est en feu chez Tech3 KTM en 2025 ! L’Espagnol de 30 ans irradie d’optimisme, abordant chaque week-end de course avec une énergie de rookie. Malgré une pénalité au Qatar qui lui a coûté la deuxième place, un quatrième rang à Jerez et une cinquième position au Mans, Viñales savoure chaque instant. « Je ressens cette excitation, comme si c’était ma première course », lance-t-il, rayonnant. « J’ai l’impression d’avoir 17 ans mais avec plus d’expérience. J’ai l’impression d’être un débutant, mais avec l’expérience d’un vétéran. Je savoure tout, et pour KTM, c’est une énorme motivation ! »

Pourquoi cet enthousiasme débordant, alors que la KTM n’est pas encore au niveau pour viser des victoires régulières ? « Je suis fier de porter la tenue KTM, vraiment fier ! » clame Viñales. « Quand je ressens cette fierté, je réalise que ce n’est pas un jeu, c’est sérieux. Et là, je deviens performant. » L’équipe lui fait confiance, et il endosse cette responsabilité avec panache : « on a une tâche difficile, mais j’accepte le défi. Je veux juste donner le meilleur de moi ! »

Maverick Viñales : « on apprécie chaque moment, et ça nous pousse à aller plus loin »

Contrairement à Pedro Acosta, parfois impatient, Viñales arbore le logo Red Bull KTM avec une passion viscérale, nourrie depuis l’enfance. « J’avais des posters de KTM, de Musquin, Roczen, Dungey… C’était une obsession ! » confie-t-il. Quand Pit Beirer, boss de KTM Motorsports, lui a demandé pourquoi quitter Aprilia, sa réponse a fusé : « je m’en fiche, signe le contrat ! Je veux rouler pour vous et tout donner ! »

Le secret de son adaptation éclair chez KTM ? Son chef d’équipe, José Manuel Cazeaux, qu’il a ramené d’Aprilia. « Manu, c’est le meilleur du paddock ! » s’exclame Viñales. « Ses connaissances, son attitude, tout est parfait. On parle le même langage, un regard suffit pour qu’il comprenne. » Cette alchimie est un atout majeur, surtout face à Enea Bastianini, qui galère à dompter la KTM. « Ma seule condition en arrivant, c’était Manu. Avec lui, tout roule ! »

Après des débuts prometteurs chez Suzuki, une aventure en dents de scie chez Yamaha – éclipsé par Fabio Quartararo et brouillé avec l’équipe en 2021 – et trois ans et demi chez Aprilia, Viñales a trouvé sa maison chez KTM. « Peut-être que je me sens plus jeune, avec l’expérience en plus », plaisante-t-il. Cette sérénité contraste avec ses années précédentes, où il se sentait parfois sous-estimé. Aujourd’hui, il canalise cette énergie pour faire progresser KTM, étape par étape. « On apprécie chaque moment, et ça nous pousse à aller plus loin. »

Viñales ne cache pas son amour pour le projet KTM, inspiré par son passé de fan de tout-terrain et par l’héritage des légendes orange. Avec Cazeaux à ses côtés et une détermination à toute épreuve, il est prêt à relever le défi, même si la RC16 n’est pas encore au niveau de Ducati. Le paddock n’a pas fini d’entendre parler du « Maverick » version 2025, un pilote épanoui, affamé et prêt à écrire une nouvelle page de son histoire en MotoGP.