Maverick Viñales considère qu’il n’a pas à cacher la très grosse somme qu’il a perdue en quittant Yamaha en 2021, mais reconnaît que les choses auraient pu mieux se passer.
Maverick Viñales est aujourd’hui un homme et un pilote heureux, avec d’un côté la famille qu’il a construite et qui lui apporte beaucoup de sérénité, et de l’autre l’équipe Tech3 où il a trouvé une excellente ambiance de travail. Après un début de saison difficile, où il lui a fallu plusieurs Grands Prix pour s’adapter à la KTM, il se montre depuis très performant.
Mais l’Espagnol n’a pas toujours été aussi serein, et a vécu une période particulièrement chaotique chez Yamaha. Arrivé chez le constructeur japonais en 2017 après deux premières années en MotoGP disputées avec Suzuki, il a connu les succès avant de rencontrer des difficultés, qui ont culminé en 2021. À cette époque, il a décidé de casser son contrat en milieu de saison.
Une décision qui avait fait la une de l’actualité, avant qu’il ne revienne par la petite porte grâce à Aprilia en fin de saison, pour finalement signer avec la marque italienne et y rester jusqu’en 2024. À ses côtés, il a peu à peu retrouvé le chemin du succès et a tiré beaucoup de conclusions de cet épisode, dont il a réussi à se relever.
Toutefois, il reconnaît avoir perdu très gros financièrement, même si c’était à ses yeux le prix de son bien-être mental. Pour AS, il est revenu dessus, en considérant que les choses auraient pu se passer autrement.
« Bien sûr que je l’ai calculé, et je vais vous le dire. Il n’y a pas à le cacher. J’ai quitté Yamaha en 2021 et j’avais un contrat pour 2021 et 2022. Quand j’ai quitté Yamaha j’ai renoncé, si je fais le total, à environ 17 millions sur ces deux années. Huit millions, plus huit millions pour Monster et plus d’autres choses que j’avais », a-t-il déclaré.
« J’ai renoncé à beaucoup. En quittant Aprilia, non. Espérons ! (rires). Je dois dire que j’ai renoncé à une somme extrêmement importante et, maintenant, avec le recul, j’aurais aimé faire les choses différemment. J’ai le sentiment qu’avec l’expérience et la maturité que j’ai acquises, j’aurais peut-être pu aller au bout avec Yamaha. C’est très difficile de le savoir. »