L’équipe Pertamina Enduro VR46, dirigée par Alessio Salucci et Pablo Nieto, navigue dans une saison MotoGP 2025 prometteuse mais exigeante. Malgré un début solide – 3e au classement par équipes avec cinq podiums – et la présence de Fabio Di Giannantonio et Franco Morbidelli aux avant-postes, la structure de Valentino Rossi fait face à des attentes élevées, amplifiées par le précédent de Pramac en 2024. Dans des interviews à Crash.net et AS.com, Nieto et Salucci abordent la pression, les défis techniques, et … L’impact de Marc Marquez !
La pression monte autour de l’équipe VR46, désormais en première ligne du projet Ducati satellite après le départ de Pramac chez Yamaha. Mais pour Alessio Salucci, directeur de l’équipe, et Pablo Nieto, team manager, pas question de se chercher des excuses. Les résultats parlent d’eux-mêmes : cinq podiums en sept manches, une troisième place au classement par équipes, Franco Morbidelli quatrième au général, et Fabio Di Giannantonio sixième, à seulement dix points.
Pour Nieto, la pression n’est pas nouvelle : « chez VR46, on vit avec ça depuis le Moto3. Représenter le nom de Valentino Rossi implique d’être attendu au tournant. C’est un poids… mais aussi un privilège. »
Alessio Salucci VR46 : « Marc Marquez fait un travail incroyable. Il n’y a plus d’alibi pour Pecco et Fabio »
Avec la GP25 entre les mains, l’équipe VR46 bénéficie du meilleur matériel jamais eu dans la structure. « On a une excellente moto, un soutien total de Ducati, et des pilotes solides. Maintenant, il faut franchir une nouvelle étape : viser le podium à chaque course. »
Mais si la machine est là, le défi reste mental et technique. Alessio Salucci ne mâche pas ses mots : « Marquez fait un travail incroyable. Il n’y a plus d’alibi pour Pecco et Fabio. S’ils veulent se battre pour le titre, ils doivent s’aligner sur son niveau. »
L’un des points faibles ? Le feeling avec l’avant de la GP25. « Fabio et Pecco ont du mal à se faire confiance dans la phase de freinage, là où Marc excelle. C’est une question de sensations, de technique, mais aussi de mental. »
Le message est clair : la marge existe, mais il faudra la combler par le travail. Car désormais, plus que jamais, Ducati regarde VR46 comme un prétendant sérieux au sommet du MotoGP.