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Après le Grand Prix d’Autriche, la caravane du MotoGP ira en Hongrie pour la première fois depuis 1992, mais sur un tout nouveau circuit : le Balaton Park. Récemment, tous les pilotes Ducati ont pu essayer la piste sur des Panigale V4S, et depuis, plusieurs ont donné leur ressenti sur le tourniquet hongrois. Aujourd’hui, c’est au tour de Michele Pirro, pilote d’essai Ducati en MotoGP depuis 2013 et développeur de la V4S qui donne son ressenti.

Le profil unique du circuit ne laisse personne insensible, et encore moins Michele Pirro. « Je pense que beaucoup de travail a été réalisé à Balaton pour permettre aux MotoGP et aux Superbikes d’y concourir. Suite aux essais de juin dernier, des améliorations ont été apportées à l’asphalte, et j’ai constaté que tous nos pilotes étaient très enthousiastes. Marc Marquez et Pecco Bagnaia étaient contents car ils ont passé un bon moment sur la Ducati. Je pense qu’ils utiliseront plus de plaquettes que de pneus sur les MotoGP. C’est un circuit vraiment unique, où il faudra être particulièrement prudent , surtout dans la première partie, notamment dans les virages 2 et 3, car nous avons assisté à un grave accident lors de la Course 1 en SBK. » affirmait-t-il dans les colonnes de Motosan. Il fait ici référence à la blessure d’Iker Lecuona, qui a d’ailleurs averti le paddock MotoGP sur la dangerosité présumée du tracé.

 

 

Alvaro Bautista, star du championnat WSBK, avait affirmé que les pilotes MotoGP pourraient se passer de la sixième tant le Balaton Park est exigu. Pirro, qui connaît bien les deux catégories, réfute cette théorie. « Il se trompe ! Il suffit de modifier le rapport de transmission, comme sur d’autres circuits comme Misano. En MotoGP, la marge de manœuvre est plus importante qu’en SBK , auquel ils sont habitués. Vous verrez les pilotes passer la sixième sans problème, même s’ils ne dépasseront probablement pas les 300 km/h. » poursuivait-il.

Bagnaia, assez proche du meilleur temps de la première séance d’essais libre WSBK, était très rapide. Pirro appelle à ne pas s’enflammer, même si on se doute que ça va rouler très vite. « il y a de nombreux facteurs à prendre en compte, comme les conditions de piste au moment de l’enregistrement des temps, les pneus utilisés, les températures, etc. Je vous déconseille donc toute comparaison avec Toprak et Bulega, car elles sont totalement absurdes. » concluait-il.

Attendez-vous avec impatience le Grand Prix de Hongrie ? Dites-le-nous en commentaires !

 

Ducati

 

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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