pub

KTM

Le Portugais referme son chapitre MotoGP avec émotion avant de rejoindre le WSBK. Miguel Oliveira, quintuple vainqueur en MotoGP et visage incontournable du championnat depuis presque une décennie, a livré un discours d’adieu d’une sincérité rare, en rendant un hommage appuyé à KTM — la marque qui a façonné, étape après étape, l’essentiel de sa carrière. L’un des pilotes les plus élégants du plateau quitte la catégorie reine avec humilité, reconnaissance et une lucidité qui force le respect.

Depuis ses débuts tonitruants en Moto3 en 2015 avec l’équipe Ajo — saison où il termina vice-champion après une remontée fulgurante — jusqu’à son retour victorieux chez KTM en Moto2, Oliveira a constamment gravi les échelons avec une détermination froide et un sens exceptionnel de la course.

Les statistiques parlent pour lui : six victoires en Grand Prix, trois catégories maîtrisées, et surtout deux triomphes inoubliables en MotoGP — l’Autriche 2020, première victoire historique pour Tech3, puis son apothéose à domicile avec la victoire au Portugal.

À Valence, le Portugais a pris la parole en retraçant son parcours avec une émotion palpable : « j’ai eu une carrière que peu de pilotes peuvent dire avoir remportée dans différentes catégories. J’ai eu le privilège d’avoir fait cela. »

Puis, il a tenu à adresser des remerciements particuliers à la structure qui l’a accompagné pendant la majeure partie de son ascension :

« Je suis redevable à KTM car ils m’ont beaucoup aidé tout au long de ma carrière. »

Miguel Oliveira Declares Heartfelt Debt to KTM as He Bids Emotional Farewell to MotoGP

Miguel Oliveira : « la KTM était fantastique à piloter »

Oliveira insiste : derrière chaque résultat, chaque victoire, chaque renaissance, il y a une multitude de visages et de mains anonymes.

Il confie qu’une grande partie de ses futures performances, quel que soit le championnat, sera le fruit direct de ce qu’il a appris au guidon des différentes motos qu’il a pilotées.

Car avant de changer de continent sportif, Oliveira a livré une analyse technique dénuée de langue de bois :

« KTM était une bonne moto avec un moteur puissant, et par un bon jour avec une très, très bonne adhérence arrière. Donc, c’était fantastique à piloter. Sur le mouillé, elle était pratiquement imbattable. »

Aprilia ? Une machine « dynamique qui excellait dans les virages rapides », mais dont le moteur manquait d’un souffle face aux références.

Yamaha ? Une moto « conviviale », précise-t-il, mais « qui souffrait de problèmes d’adhérence arrière ».

Avec honnêteté et recul, Oliveira dresse ainsi un bilan fidèle à son style : précis, nuancé, sans excès.

Désormais, une nouvelle page s’ouvre : direction le Championnat du monde Superbike en 2026, où il pilotera pour BMW. Une transition qui intrigue autant qu’elle enthousiasme les amateurs de sport moto. Car Miguel Oliveira n’est pas seulement un pilote rapide : c’est un compétiteur aux nerfs d’acier, un perfectionniste, un stratège qui a su briller sur trois machines très différentes.

Alors que le MotoGP tourne la page, une certitude demeure : l’histoire de Miguel Oliveira ne s’arrête pas ici. Elle change simplement de décor. Et vu la passion et la ténacité dont il a fait preuve au cours de ces sept années, le prochain chapitre a toutes les chances d’être spectaculaire. Son héritage MotoGP est déjà gravé. Le reste ne demande qu’à être écrit.

Miguel Oliveira

Tous les articles sur les Pilotes : Miguel Oliveira

Tous les articles sur les Teams : KTM MotoGP