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Miguel Oliveira

Loin au classement, Miguel Oliveira sait que ses résultats n’ont rien à voir avec la Yamaha, qui est performante, mais avec lui.

Chez Yamaha, les performances de Fabio Quartararo et de Jack Miller montrent que la M1 est de nouveau compétitive et au niveau pour se battre pour la victoire. Paolo Pavesio, le directeur général de Yamaha Motor Racing, estime même que « Fabio et la M1 sont actuellement, sur un tour lancé, le combo le plus rapide de la grille » après trois pole positions consécutives. Il reste désormais au constructeur japonais à faire progresser sa machine sur l’intégralité des courses.

Plus en retrait et dans le fond du classement, Miguel Oliveira est encore loin de parvenir à tirer tout le potentiel de sa moto, qui n’est désormais plus un frein à la performance. Le Portugais en a pleinement conscience. « Actuellement, ça se joue à mon niveau, pas à celui de la moto. On a vu que la moto est forte, surtout sur un tour », a-t-il affirmé durant le week-end à Silverstone.

Seulement, son adaptation à la Yamaha a été relativement chaotique. Après avoir roulé quatre saisons pour KTM puis deux pour Aprilia, il est arrivé cette année chez la marque au diapason, et a eu à peine le temps de se faire à sa nouvelle machine qu’il s’est blessé. Percuté par Fermín Aldeguer lors de la course sprint en Argentine, deuxième Grand Prix de la saison, il a contracté une blessure rare et complexe à l’épaule qui a nécessité deux mois de convalescence.

Miguel Oliveira

De retour au GP de France il y a 15 jours, il n’a pas encore récupéré pleinement toute sa force, et entame seulement maintenant sa véritable adaptation à la M1. De quoi expliquer ses résultats loin au classement, contrariés par sa forme physique et son manque d’expérience de la machine.

« Je savais déjà au Mans que j’aurais trois ou quatre courses où je devrais travailler pour retrouver ma vitesse, étape par étape. J’y vais doucement, sans précipitation, mais ce week-end, je me bats déjà avec plus de pilotes qu’en France », a-t-il déclaré. « Il s’agit de reconstruire sa confiance, et sa force en pilotant une MotoGP », a ajouté Paolo Pavesio.

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