pub

alex rins

En 2011, à la suite de Maverick Viñales, Álex Rins remporte le CEV, le passage obligatoire du championnat espagnol, sur sa Derbi devant ses deux coéquipiers du Team CatalunyaCaixa Repsol, Álex Márquez et Francesco Bagnaia. 

Arrivé dans la nouvelle catégorie du Championnat du Monde Moto3™ en 2012, il y décroche le titre de Rookie of the Year et termine sur sa Suter Honda 5e d’un classement général dirigé par Sandro Cortese. Candidat au titre jusqu’au dernier virage en 2013 sur une KTM aux couleurs Estrella Galicia, il est de nouveau battu in extremis au général par Maverick Viñales malgré les 6 victoires et 8 autres podiums qu’il inscrit : ce sera la meilleure saison de l’Espagnol en Mondial !

2014 le voit conclure à la 3e place du général sur une Honda du même team toujours dirigé par Emilio Alzamora, avant de passer en Moto2™ en 2015 chez Sito Pons pour faire une belle saison récompensée par 2 victoires sur la Kalex, le titre de Rookie of the Year et la 2e place finale. Mais comme en Moto3 en 2013, l’année suivante n’apporte pas la consécration et, au contraire, le rétrograde d’une place.

Peu importe, ses résultats lui ouvrent les portes du team Suzuki MotoGP pour la saison 2017 aux côtés de Andrea Iannone. Mais il se blesse sérieusement lors des tests hivernaux à Valence, puis de nouveau durant la saison, ce qui lui fera manquer cinq épreuves avant de terminer 16e du championnat malgré de belles courses à Motegi et à Valence dans cette année de rookie.

Cinq podiums en 2018 le voient hisser la GSX-RR à la 5e place du classement général, une progression qui continue l’année suivante grâce à deux victoires (Austin et Silverstone) et le 4e place du classement général. Mais le loup est déjà dans la bergerie, en la personne de Joan Mir qui remporte le titre en 2020, reléguant son plus expérimenté coéquipier à la 3e position du classement final.

13e en 2021, soit dix places derrière Joan Mir, le barcelonais de 26 ans aura à cœur de rebondir en 2022 pour oublier cette saison décevante en dents de scie, marquée par des chutes en voulant trop bien faire. Il analyse ce qui s’est passé…

Álex Rins : « 2021 est presque terminée ! En termes de course, bien sûr, nous avons déjà tout fini, bien qu’après la fin de la saison et le test à Jerez, nous sommes allés visiter l’EICMA à Milan. Mais maintenant il est temps d’être à la maison avec ma famille et de profiter d’un peu de repos.
C’est assez étrange de regarder cette année en arrière, parce qu’à bien des égards, elle est passée très vite, mais cela a aussi été une saison très longue et délicate. Il y a certaines choses que j’aimerais oublier, comme les chutes, et surtout la série de quatre abandons d’affilée que j’ai connue.
C’était dur pour moi parce que j’essayais de donner le meilleur de moi-même à chaque course et ça ne faisait qu’engendrer des chutes. Mais je ne vois pas ça comme une mauvaise chose parce que, en réalité, j’ai beaucoup appris de ces difficultés, j’ai dû faire face à ces déceptions et à cette pression, et donc je peux dire qu’au moins j’ai appris de ces mauvais moments. »

« En tant qu’équipe, nous avons tous travaillé ensemble, et j’ai senti le soutien de mon équipe. Mon objectif était d’être plus régulier, et nous avons tous collaboré pour trouver comment y parvenir. La saison prochaine, nous voulons rassembler tout ce que nous avons appris ensemble et le rendre payant. Pour être honnête avec vous, ma motivation est plus élevée que jamais et je vais continuer à m’entraîner au maximum. L’année dernière, je pense que j’ai fait un grand pas en avant dans mon entraînement à la maison, et j’ai vu qu’après les courses je suis un peu fatigué, mais en général, je récupère vite et je me sens fort, même après des courses difficiles. Donc, je vais continuer à pousser fort et à m’entraîner dur. »

« Du côté de la moto, la GSX-RR 2021 a été bonne, mais il est certain que nous devons nous améliorer. C’est normal en MotoGP, vous cherchez toujours à en faire plus. J’espère que nous pourrons travailler sur le côté aérodynamique et le côté moteur. Le châssis est un domaine que nous améliorons souvent, et il nous aide avec la vitesse de passage dans les virages, mais le moteur et l’aéro sont également très importants, et je pense que nous avons un peu manqué de ça cette année. Donc, nous allons voir si nous pouvons le faire progresser l’année prochaine et pendant la pré-saison. »

« En fait, l’année prochaine, il y a un très court laps de temps sans action en piste, parce que nous serons déjà en Malaisie pendant la première semaine de février. Mais jusqu’à présent, avec les choses que nous avons essayées à Jerez, je suis assez confiant sur le fait que nous aurons une moto forte en 2022. Donc tout cela signifie qu’il n’y aura pas beaucoup de temps pour se détendre ! Mais j’ai l’intention de m’absenter de la salle de sport pendant environ 10 jours pour profiter d’autres choses, même si je serai toujours actif. Andorre à cette époque de l’année, c’est génial car il y a beaucoup de possibilités de faire de l’exercice en plein air, dans la nature, et j’ai hâte de faire du snowboard et du ski. Et bien sûr, je vais aussi passer plus de temps avec le petit Lucas. Il grandit vite ! »

« Je suis heureux de clore cette saison avec de beaux souvenirs, comme le podium à Silverstone, et c’était génial de voir beaucoup plus de fans sur les circuits lors des dernières courses.
Valence était incroyable, le paddock était presque plein, comme au bon vieux temps. Mais il y a deux aspects à cela, car quand vous voulez passer du camping-car au box, et que tu es sur un scooter, ça peut être difficile pour se déplacer. Mais c’est aussi très agréable lorsque les gens veulent avoir une photo avec vous, ou votre autographe. Je suis heureux de rencontrer mes supporters, et j’ai un vrai coup de fouet quand je les vois dans les tribunes qui m’encouragent, surtout après avoir passé le drapeau à damier et que je peux les saluer. »

« Espérons qu’en 2022 nous pourrons continuer à revenir à la normale et à profiter de plus de courses tous ensemble. Personnellement, j’ai un objectif pour l’année prochaine, mais je ne peux pas vous le dire, parce que si je vous le dis… Disons simplement que je suis très superstitieux ! Je vais donc garder le secret pour l’instant. »

 

Tous les articles sur les Pilotes : Alex Rins

Tous les articles sur les Teams : Team Suzuki Ecstar