Le vétéran Alex Barros met l’ambiance avant la prochaine joute en MotoGP qui aura lieu ce week-end en Toscane. À l’approche du Grand Prix d’Italie au Mugello, qui suit au calendrier une manche d’Aragon, où Marc Marquez a confirmé son statut de leader au championnat, c’est désormais Pecco Bagnaia qui se retrouve au centre de l’attention, attendu sur un circuit qu’il connaît mieux que quiconque.
Alex Barros a d’abord évoqué les changements majeurs prévus pour la saison 2027, qui pourraient bouleverser l’équilibre des forces en MotoGP. « Beaucoup de choses changent après un an. On s’habitue à certaines conditions, puis on doit s’adapter à d’autres. Les réajustements à venir ne concernent pas seulement les pneus, mais aussi la cylindrée, l’aérodynamisme et l’électronique. Ce sera un nouveau départ pour tout le monde », a-t-il estimé sur Motosan.
Il en a profité pour commenter l’arrivée de Toprak Razgatlioglu en MotoGP en 2026 : « pour moi, ce sera le même défi que pour tous les débutants. Toprak n’aura pas d’avantage, sauf s’il avait démarré en 2027 avec les pneus Pirelli. »
À Aragon, Pecco Bagnaia a connu un week-end contrasté : douzième lors du Sprint du samedi, puis auteur d’un beau podium le dimanche. « Samedi, c’était catastrophique. Il a clairement progressé dimanche, mais maintenant il doit le prouver sur la durée », a commenté Barros. « S’il en parle autant, c’est qu’il se met une pression énorme. Aujourd’hui, si tu ne te bats pas avec Marc, tu es déjà hors-jeu. »
Alex Barros : « le Mugello peut offrir une chance Pecco Bagnaia, mais ce sera un test décisif »
Alex Barros insiste sur la difficulté d’affronter un Marc Marquez en pleine forme : « il ne gagnera que si Marquez commet une erreur. Et s’il ne fait pas d’erreur, alors ce sera extrêmement compliqué pour Bagnaia. Le Mugello peut lui offrir une chance, mais ce sera un test décisif. »
Barros n’a pas manqué de souligner l’importance d’Alex Marquez dans le jeu stratégique. « S’il termine encore derrière Alex, alors Marc sera dans la même course, avec un avantage psychologique. Toute la pression que Bagnaia se met, c’est lui-même qui l’a déclenchée » conclut le Brésilien.