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Pecco Bagnaia Ducati

Pecco Bagnaia a connu une passe difficile lors de ces deux derniers Grands Prix mais si cela s’est vu sur la piste, cela ne transparait nullement à la lecture du classement général du championnat. Au contraire même, puisqu’il a maintenant porté son avance à 27 points alors qu’il n’en avait que 13 au Japon. Pire, il en avait sept de retard après la course Sprint en Indonésie. L’officiel Ducati semble donc avoir parfaitement négocié un temps faible qu’il a l’intention de ranger au rayon des mauvais souvenir dès ce week-end en Thaïlande. Au passage, il rappelle que son duel avec Jorge Martin se déroule dans un contexte particulier qui doit renforcer son mérite.

Pecco Bagnaia est prêt à reprendre l’offensive ce week-end en Thaïlande et il l’a fait savoir en quittant Phillip Island et son Grand Prix d’Australie qui n‘aura connu qu’une seule course, soit la plus longue, avancée opportunément au samedi en raison des conditions météo qui ont effectivement eu raison de la compétition du dimanche, qui était celle du Sprint reportée.

Pecco Bagnaia

Pecco Bagnaia : « je suis le champion du monde, j’ai le numéro 1 et j’ai une moto officielle »

On rappellera ainsi ses propos avant de se diriger vers Buriram : « je suis optimiste pour au moins trois des quatre Grands Prix à venir. Je savais que Mandalika et l’Australie seraient un peu compliqués pour moi et plus adaptés à Martin, mais je suis arrivé au Japon avec 13 points d’avance et j’ai quitté Phillip Island à +27… En 2022, en Thaïlande et en Malaisie j’étais fort. Et cette année, j’ai toujours bien réussi sur les pistes où j’étais compétitif la saison dernière ».

Cela étant dit, il mentionne qu’il a cette saison beaucoup plus de mérite que lors de la dernière, pourtant marquée par une remontée historique au championnat sur Fabio Quartararo. Et voilà pourquoi : « je suis le champion du monde, j’ai le numéro 1 » lit-on de lui sur Corsedimoto. « Et j’ai plus à perdre. Je me retrouve à lutter contre un pilote qui possède une moto officielle, mais sans ce qu’un pilote d’usine doit faire, qui est forcément de rester devant. Il est plus calme parce que, qu’il gagne ou non, c’est de toute façon un héros parce qu’il fait quelque chose d’incroyable. Je pense que ce sera bien de voir jusqu’au bout ce qui se passe, mais maintenant nous allons sur des circuits favorables et donc je suis plus heureux » conclut l’Italien.

Jorge Martin

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