Pecco Bagnaia traverse actuellement la période la plus difficile de sa carrière. L’Italien, en délicatesse avec sa Ducati Desmosedici GP25 depuis le début de la saison, semble carrément régresser depuis quelques Grands Prix, en témoignent deux contre-performances historiques consécutives en Indonésie et en Australie. Le problème, c’est qu’à côté de lui, dans le box, Marc Marquez a écrasé la saison et a réussi à décrocher le titre de champion du monde MotoGP. Un contraste qui fait mal, sans aucun doute, et sur lequel « Go Free » désirait revenir.
Dans un documentaire consacré à Marc Marquez réalisé par DAZN, Pecco Bagnaia s’est longuement exprimé sur ce que ça fait d’avoir une légende de ce calibre comme coéquipier. « Quand on a un coéquipier qui fait ce que Marc a fait, juste à côté de soi et sur la même moto, c’est difficile. On a du mal à voir son potentiel et à voir ce qu’on peut faire de mieux. » pouvait-on lire sur Motosan.
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— Ducati Corse (@ducaticorse) October 16, 2025
La GP25 n’est peut-être pas une si bonne moto que ça, mais, comme tout ce qui a deux roues, elle plaît à Marquez. « Je sais parfaitement que Marc, avec tout ce qu’il a, peut aller vite. S’ils changent complètement les réglages, il peut faire le même temps. Je peux apprendre de lui, comme toujours, en fait. Marc est quelqu’un qui a fait la différence dans notre sport depuis le début… on peut toujours apprendre. Il sait faire des choses qui me manquent… J’ai essayé, mais je tombe. Lui seul peut le faire, car aucun autre pilote Ducati n’y arrive non plus. Il peut s’incliner davantage, de quatre ou cinq degrés de plus, sans que rien ne lui arrive. Et c’est quelque chose que lui seul peut faire » poursuivait-il.
Marquez et Bagnaia, la bataille que nous n’avons jamais eue
Cela pourrait jouer sur le moral, naturellement, mais Bagnaia affirme que ce n’est pas son cas. « C’est incroyable depuis le début. Je l’apprécie encore plus. J’ai été conscient de mon potentiel toute la saison, et ne pas pouvoir le démontrer m’a poussé à bout mentalement, mais la force que j’ai puisée, je ne sais où, explique pourquoi je suis ici. Je me suis posé beaucoup de questions, car je ne me reconnaissais pas, je n’arrivais pas à y croire. Et j’avais un coéquipier qui était toujours là. Si j’étais faible, alors il aurait pu m’affaiblir encore plus » concluait-il.
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Photo : Michelin Motorsport
Photo de couverture : Michelin Motorsport






























