Le paddock bruisse depuis des mois de rumeurs sur l’avenir de Pedro Acosta, prodige de 21 ans, frustré par les performances stagnantes de KTM. Si le contrat du jeune Espagnol court jusqu’à fin 2026 avec le constructeur autrichien, le doute s’installe. Et les rencontres en coulisses alimentent les spéculations.
Dernier épisode en date : un échange discret avec l’équipe VR46. Uccio Salucci, patron de la structure fondée par Valentino Rossi, a confirmé une rencontre avec Acosta… autour d’un café. Interrogé lors du Grand Prix de République tchèque, Salucci a confié :
« Pedro nous a demandé où nous en étions pour 2026. Nous avons plaisanté un peu, mais oui, il s’est informé. »
Rien de concret pour 2026, assure Uccio, qui reste satisfait de la saison de Franco Morbidelli, cinquième au championnat et de retour sur le podium cette année.
Uccio Salucci : « nous avons déjà commencé à parler de 2027, pas seulement avec Pedro Acosta »
Mais la discussion avec Acosta allait au-delà du court terme. « Nous avons déjà commencé à parler de 2027, pas seulement avec Pedro… C’est le moment où tous les contrats se libèrent. »
L’hypothèse d’une arrivée d’Acosta chez VR46 dès 2026 semble donc écartée, notamment en raison de son contrat avec KTM, mais surtout parce que le pilote vise légitimement une équipe d’usine. Uccio le reconnaît lui-même : « ce serait logique qu’il aille chez Yamaha, Honda ou Ducati. »
Pourtant, dans un MotoGP en pleine mutation, rien n’est figé. VR46, autrefois vitrine exclusive des talents de l’Académie, a déjà ouvert ses portes à des pilotes extérieurs comme Fabio Di Giannantonio. Alors, si KTM échoue à convaincre son joyau, et si aucune place ne se libère en usine en 2027, la VR46 pourrait bien devenir l’alternative de prestige. En MotoGP, un café peut parfois valoir bien plus qu’un contrat…