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Pedro Acosta

Toujours aussi cash, Pedro Acosta a commenté la situation de Pecco Bagnaia chez Ducati, tout en dressant un parallèle avec ses propres difficultés chez KTM. Fidèle à son style, le prodige espagnol a livré une analyse aussi lucide qu’impertinente, évoquant à la fois la pression mentale, la jeunesse… et l’âge.

Sur AS, il commente sur la situation de Pecco Bagnaia : « c’est très difficile à comprendre, même en comparant avec ce qui m’est arrivé en début d’année. Le plus simple est de rester calme, de penser à son travail, et petit à petit, les résultats arrivent. J’ai réalisé que mon plus grand changement est venu quand j’ai arrêté de me lamenter un peu sur ce que je n’avais pas et que je me suis concentré sur ce que j’avais, sur ce qui pouvait me faire aller vite, pas sur ce que je n’avais pas pour aller vite. »

Acosta en a profité pour défendre le double champion du monde Ducati, qu’il considère comme un modèle de résilience :

« Pecco est l’une des plus grandes stars du MotoGP depuis son arrivée, et ce n’est plus qu’une question de temps avant qu’il ne progresse. Je pense qu’il a une bonne équipe, une bonne marque derrière lui. Il s’en sortira ; c’est un dur à cuire. »

Pedro Acosta : « Il est plus facile de se perdre et de se retrouver quand on est jeune. Avec l’âge, c’est peut-être plus difficile de se perdre, mais quand on se perd… »

Puis, fidèle à sa réputation de franc-tireur, il a ajouté une réflexion pleine de maturité… teintée de provocation :

« Il est peut-être plus facile de se perdre et de se retrouver quand on est jeune. Avec l’âge, c’est peut-être plus difficile de se perdre, mais quand on se perd… J’ai eu du mal à comprendre que je devais abandonner quelque chose que je voulais, ou un objectif que j’avais en tête, pour me concentrer sur autre chose et repartir de zéro. C’était difficile ».

Il rappelle : « 80 % des événements qui se produisent dans le sport, surtout dans les sports plus physiques, sont étroitement liés au mental. Ici, en MotoGP, il y a deux choses : le bon fonctionnement de la moto et l’aspect mental. Tôt ou tard, Pecco repartira. Il est impossible qu’il ait fait une belle course au Japon et qu’il soit en difficulté maintenant. Il doit y avoir quelque chose derrière. »

Et lorsqu’on lui a demandé s’il échangerait sa situation contre celle du pilote Ducati, le « requin de Mazarrón » n’a pas hésité une seconde :

« Le problème, c’est que je n’ai jamais couru pour la victoire cette saison, alors… Bien sûr que je l’échangerais tout de suite. Il a gagné des courses, non ? »

Toujours honnête, toujours piquant — Pedro Acosta reste fidèle à lui-même : un jeune loup qui parle vrai, sans filtre, et qui ne craint personne, pas même de comparer sa propre galère à celle d’un double champion du monde MotoGP.

Pedro Acosta.

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