Qui l’eût cru ? Enea Bastianini aborde ce weekend le début de la saison européenne avec le statut de leader du championnat. Une position flatteuse qui doit beaucoup à ses deux victoires acquises au Qatar puis à Austin voilà deux semaines. Le pilote de l’équipe Gresini s’est confié sur ses attentes ce weekend lors de la conférence en préambule du GP, et nous vous retranscrivons ici l’intégralité de ses propos.
Enea, quel début de saison !
Vous avez remporté deux des quatre premières courses. Quelles sont
vos attentes pour ce weekend ?
« C’est une
sensation incroyable, d’autant plus que j’ai remporté le titre ici
en Moto2 en 2020. Bien sûr il n’y a que quatre courses qui ont été
disputées jusqu’ici, mais pour l’équipe c’est génial. Mais à
présent il faut procéder à un “reset” car les courses européennes
sont différentes. Le niveau des pilotes et des motos est très
élevé. Cela va être très difficile de rester aux avant-postes, mais
nous sommes pleinement concentrés et motivés pour démarrer ce
weekend. »
Les prévisions météos
semblent pour le moment tabler sur une seule journée sans pluie, à
savoir dimanche. Vous roulez encore avec la GP21, qui a très bien
performé ici l’an dernier. Dans ces conditions tous les voyants
semblent au vert compte tenu des données que vous avez pu récolter
issues de l’an passé…
« Les conditions vont en
effet être très étranges, car j’ai vu qu’ils prévoyaient du vent
mais également de la pluie. Mais en Indonésie nous avons fait un
pas en avant en course au niveau du comportement de notre moto sur
le mouillé. Pecco Bagnaia avait par ailleurs été très performant
ici l’an passé, et j’ai pu me plonger dans ses données pour essayer
de m’en inspirer. Je vais débuter ce weekend de zéro, et voir ce
qu’il va se passer. »
Auriez-vous pu imaginer en
tout début de saison que vous aborderiez les manches européennes en
étant en tête du championnat ?
« Pas du tout ! Je
m’attendais certes à être aux avant-postes, mais pas parmi les
leaders. Mais nous avons décroché ces deux victoires, et en
particulier celle d’Austin qui est celle que j’ai le plus
appréciée. Je ne sais pas pourquoi mais c’était mon rêve de
m’imposer sur le COTA, et maintenant c’est chose faite et nous
voilà en tête. Nous allons donc essayer de nous y maintenir, mais
cela ne va pas être facile. »
