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Luca Marini

Luca Marini en est à sa deuxième saison en MotoGP à l’instar de son ancien équipier chez feu le team Avintia Enea Bastianini, mais il ne connait pas du tout la même destinée pour le moment. Alors que le désormais pilote Gresini a enregistré en France un troisième succès cette année, ce qui oblige Ducati à le prendre en compte pour la conquête du titre pilotes, le frère du patron de son écurie VR46 qui est Valentino Rossi a du mal à se sortir du fond du peloton. Pire, son équipier, aussi issu de l’académie de Tavullia, Marco Bezzecchi, prend l’ascendant alors qu’il n’est qu’un rookie. Son problème, il l’affirme, est sa taille et son poids. Et comme il ne peut se métamorphoser en jockey, il en appelle carrément à Carmelo Ezpeleta pour changer le règlement…

Pour peu, ce serait comme un aveu d’impuissance, mais pour Luca Marini, il s’agit de sa survie en MotoGP, même en tant que demi-frère de Valentino Rossi. Et ce ne sera pas simple de s’en sortir à la régulière car il souffre du problème qui en a englouti bien d’autres avant lui, le dernier en date étant Danilo Petrucci. Ce souci est celui d’être trop grand et trop lourd pour le MotoGP moderne… La solution pour araser les choses serait de fixer un poids minimum réglementaire prenant en compte la moto et le pilote…

Luca Marini, Mooney VR46 Racing Team, SHARK Grand Prix de France

Luca Marini : « peut-être devrions-nous avoir un poids minimum pour le pilote et la moto« 

Impossible ? Techniquement non puisque c’est la règle appliquée en Moto2 et Moto3. En MotoGP, la moto doit peser au moins 157 kg, contrairement aux catégories mineures telles que Moto2 et Moto3, où le poids du pilote et de la moto est pris en compte. Le poids minimum pour le Moto2 est de 217 kg et pour la plus petite classe il est fixé à 152 kg.

Luca Marini propose donc cette solution : « peut-être devrions-nous avoir un poids minimum pour le pilote et la moto, si le PDG du MotoGP Carmelo Ezpeleta et Dorna voulaient le faire, ce serait mieux pour moi ». Le frère de Valentino Rossi, pilote de l’équipe VR46, veut faire avancer la cause et tente de sensibiliser le promoteur Dorna sur le sujet : « à mon avis c’est peut-être plus correct, car dans d’autres sports c’est comme ça. C’est d’ailleurs le cas dans d’autres catégories des sports mécaniques, par exemple le Moto2. Je ne sais pas si c’est mon problème principal ou pas, mais ça peut être un début » termine l’Italien sur Motosprint.

Luca Marini, Mooney VR46 Racing Team, Jerez MotoGP™ Official Test II

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