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Marc Marquez

Alors que tout le monde regarde les moteurs 850 cc et les pneus Pirelli, une bombe silencieuse menace de bouleverser la hiérarchie MotoGP en 2027 : la guerre du carburant synthétique. Et une rumeur venant de la Formule 1 pourrait annoncer un problème majeur pour Ducati et son fournisseur Shell, au point d’influencer la décision cruciale de Marc Marquez sur son avenir.

Le champion en titre a déjà placé la barre très haut pour son prochain contrat. Sa déclaration – « Il faut faire preuve de beaucoup d’intuition pour choisir une équipe pour 2027 » – n’était pas anodine. Elle sous-entend que la performance en 2026 ne sera pas le seul critère ; il faut aussi anticiper qui maîtrisera le mieux le grand saut technologique de l’année suivante.

La F1, qui adoptera le carburant synthétique dès 2026, sert de laboratoire. Et les bruits de paddock sont alarmants pour Ducati : si le plus avancé dans ce domaine serait Aramco, fournisseur d’Aston Martin en F1, le plus en retard serait Shell, fournisseur de Ferrari en F1 … et de Ducati en MotoGP.

Si Shell peine à maîtriser cette nouvelle technologie en F1, il est fort probable qu’elle rencontre les mêmes difficultés pour la MotoGP en 2027. Dans un environnement où chaque millième compte, un carburant sous-optimal pourrait handicaper toute une usine, annulant les avancées aérodynamiques et électroniques.

Coquille

L’impact sur le marché des pilotes : Marc Marquez et Pedro Acosta en alerte maximale

Le carburant synthétique n’est pas une simple contrainte réglementaire. C’est une technologie neuve, complexe, où les écarts entre fournisseurs pourront se chiffrer en dixièmes de seconde au tour. Le fournisseur le plus performant offrira un avantage systémique à son constructeur partenaire.

Pour Ducati, dont le partenariat avec Shell court jusqu’en 2027, cette rumeur est un cauchemar stratégique. Elle tombe au pire moment, alors que l’usine doit convaincre Marquez de prolonger.

Cette incertitude technologique change toute la donne pour les négociations : pour Marc Marquez, rester chez Ducati pourrait devenir un pari risqué si le doute sur Shell persiste. Son « intuition » devra évaluer si le géant pétrolier peut rattraper son retard à temps. Des oreilles attentives se tourneront peut-être vers des équipes liées à d’autres fournisseurs énergétiques.

Pedro Acosta, le jeune Espagnol que l’ont « obsédé par la musique de Bologne », doit aussi prendre en compte cette variable. Choisir Ducati pour 2027, c’est aussi choisir Shell. Son rêve pourrait avoir un goût d’essence synthétique médiocre.

Les essais de février 2026 en F1 seront scrutés comme jamais par le paddock MotoGP. Les performances des Ferrari alimentées par Shell donneront un premier indice crucial.

Ducati et Shell devront démentir ces rumeurs par des actes et des données concrètes, et vite. Dans le cas contraire, ils pourraient non seulement perdre leur pilote star, mais aussi voir leur attractivité diminuer à l’aube du plus grand changement réglementaire depuis une décennie.

2027 ne se jouera pas seulement sur les cartes de géométrie ou les bancs d’essai moteur, mais aussi dans les laboratoires de chimie des partenaires énergétiques. La course à l’innovation vient de trouver un nouveau terrain, invisible mais potentiellement décisif. Marquez, en fin stratège, le sait déjà.

Marquez Ducati MotoGP 2025

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