Pour la première fois en 2025, Alex Marquez s’est exprimé depuis la tête du classement MotoGP lors de la conférence de presse du jeudi à Losail. Avec un point d’avance sur son frère Marc et 12 sur Pecco Bagnaia après trois courses, le pilote Gresini Ducati savoure une position qu’il qualifie de « rêve devenu réalité », tout en gardant les pieds sur terre. Il a abordé ce week-end qatari avec un mélange de pragmatisme et d’ambition, conscient que son leadership repose autant sur sa régularité que sur la chute de Marc à Austin.
À l’approche du Grand Prix du Qatar, Alex Marquez se retrouve à la tête du championnat du monde MotoGP 2025, un rôle qu’il aborde avec une certaine sérénité. Lors de la conférence de presse de jeudi, le pilote espagnol s’est exprimé sur son statut de leader et la pression qui en découle.
« Ce sera un week-end comme les autres, pour être honnête, » a-t-il commencé, avant de clarifier sa position. « Il faut rester détendu car les autres doivent nous rattraper. Pour moi et l’équipe, c’est un cadeau après tout le travail de l’an dernier et en présaison. Il faut continuer comme ça. » Loin de se laisser emporter par la pression, Alex préfère aborder la course avec calme. « Je n’étais pas à l’aise avec le pneu arrière à Austin, donc il faut éviter les erreurs et rester concentré pour chaque course. » Il insiste également sur l’importance de la régularité. « On va se donner à 100 % et essayer d’être le plus rapide possible, » a-t-il ajouté.
Alex Marquez : « il faut être réaliste, ça vient d’une erreur de Marc »
Lorsqu’on lui demande s’il réalise que la position de leader du championnat est un rêve devenu réalité, il répond avec une touche de modestie : « c’est vrai, mais c’est aussi un rêve devenu réalité. Avoir Marc à mes côtés est magnifique, et c’est agréable d’avoir Jorge aussi. » Cependant, il reconnaît que la situation actuelle doit beaucoup à la chute de son frère Marc à Austin. « Il faut être réaliste, ça vient d’une erreur de Marc, mais cela ne change rien à ma motivation pour continuer à donner le meilleur de moi-même. »
Quant à son expérience passée au Qatar, il se souvient de ses résultats sur cette piste, tout en étant prudent. « C’est un de mes circuits préférés, avec l’Argentine. Mais on ne sait jamais, parfois on arrive en étant confiants et on souffre. C’est un circuit étrange, entre la chaleur et la nuit. » Le pilote Gresini sait que chaque course est différente et il ne se laisse pas aveugler par ses précédents bons résultats.
Alex se distingue par sa prise de recul, même dans son rôle de leader. « Il faut travailler pour chaque course et ne pas se laisser emporter, » conclut-il, soulignant la compétitivité de son frère Marc, qui, malgré un zéro, n’est qu’à un point derrière lui. « Marc fait la différence, » admet-il. « Il a été tellement supérieur sur ces trois premières courses qu’il aurait pu se permettre un zéro et être à égalité avec nous. C’est le champion que tout le monde craint, et c’est ce qui rend la compétition encore plus excitante » conclut-il.
