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Raul Fernandez MotoGP

Raul Fernandez, pilote Trackhouse Racing en MotoGP, connaît un début de carrière assez compliqué au plus haut niveau. D’abord passé en catégorie reine chez KTM Tech3, il dut trouver une alternative pour y rester dans la cour des grands au bout d’un an à peine. Passé chez l’équipe satellite d’Aprilia (à l’époque RNF), il continua avec la nouvelle entité Trackhouse Racing. Les résultats mitigés se sont longtemps succédés, mais depuis quelques temps, ça va un peu mieux : il vient de réaliser, d’après ses dires, son meilleur Grand Prix en Tchéquie.

Fernandez s’est confié sur son état d’esprit après cette cinquième place à Brno, qui lui a valu d’entrer dans le parc fermé en tant que meilleur pilote indépendant. « C’est très bien, je suis très content. Avec une bonne première moitié d’année, j’ai déjà récolté plus de points que l’an dernier, à mi-parcours. Et on y arrive petit à petit. Bien sûr, ce n’est pas facile ; on en veut plus, mais c’est surtout un moment pour assimiler, pour comprendre. Et surtout, pour faire du bon travail pendant ces deux semaines. Désormais, il faut se tourner vers les qualifications » pouvait-on lire dans les colonnes de Motosan.

 

 

Plus étonnant encore, il s’est étendu sur la période de creux qu’il a connu en début de saison, lorsque rien n’allait en son sens. « Après Jerez, je crois que j’ai failli abandonner. Je n’en pouvais plus ; je ne comprenais plus rien. Je voulais en finir tout de suite ; je ne voulais pas continuer dans cette routine. Mon chef mécanicien m’a beaucoup aidé. On s’est dit : on va dîner et prendre l’air, pour le reste, on verra demain », ajoutait-il. Il faut rappeler que peu de pilotes évoquent leurs moments de difficulté sur le plan mental, ce qui rend la chose toujours surprenante lorsque cela se produit.

Fernandez, seulement 24 ans – il est arrivé très jeune en MotoGP –, ne se voyait pas continuer comme ça très longtemps. « Il fallait trouver une solution, parce que je ne voulais pas, à 24 ans, une période difficile comme celle que je traversais. Ce que nous avons découvert à partir de là, c’est que j’avais un réglage de base sur la moto mais nous utilisions une moto différent à chaque séance parce que je ne me sentais pas bien. Nous avons passé toute une journée à essayer de trouver un réglage qui me permettrait au moins d’être détendu et à l’aise sur la moto. J’étais perdu, l’équipe aussi. Revenir si vite après la blessure ne m’a sûrement pas aidé. » concluait-il.

Que pensez-vous de l’évolution de Raul Fernandez en MotoGP ? Dites-le-nous en commentaires !

 

Raul Fernandez MotoGP

Photo : Michelin Motorsport

 

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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