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Jorge Lorenzo

La légende espagnole Jorge Lorenzo a encore frappé. Avec sa franchise légendaire qui a déjà fait trembler plus d’un paddock, le quintuple champion du monde a livré une analyse incendiaire de la saison MotoGP, déterrant les vérités que beaucoup préfèrent glisser sous le tapis. Surperformances, chocs culturels techniques, blessures et guerres internes : Lorenzo a tout dévoilé, sans filtres — et ça pique.

Lorenzo commence fort : « si on pouvait prédire ce championnat, on serait tous millionnaires ! » Et derrière la punchline, l’Espagnol met les pieds dans le plat : deux pilotes ont fracassé les attentes — Alex Marquez et Marco Bezzecchi.

Alex Marquez ? : « rapide dès la présaison », ultra efficace sur la GP24. Bezzecchi ? : « qui aurait cru qu’il s’adapterait aussi vite à Aprilia et gagnerait trois courses ? »

Jorge Lorenzo annonce même la couleur : ces deux-là sont prêts à jouer dans la même cour que Marc Marquez et Pedro Acosta.

Et sinon, Aprilia au niveau de Ducati ? Lorenzo dit OUI, et il assume. Dans un paddock où Ducati est souvent considérée comme hors catégorie, Lorenzo renverse la table :

« Aprilia est désormais au même niveau que Ducati. Sur certains circuits, ils sont même devant. »

Il va même jusqu’à affirmer que Marc Marquez gagnerait aussi sur une Aprilia — une déclaration qui ne manquera pas de faire grincer des dents à Borgo Panigale.

Jorge Lorenzo

Le cas Jorge Martin selon Jorge Lorenzo : un talent brisé par 30 fractures

C’est sûrement la partie la plus dure de son analyse. Lorenzo pointe un problème que beaucoup minimisent :

« Jorge Martin traîne 30 fractures. Quand tu n’es jamais à 100 % et que tu manques des kilomètres essentiels… le MotoGP te détruit. »

L’Espagnol rappelle une vérité cruelle : le talent ne suffit pas si ton corps ne suit plus.

Pendant que Bezzecchi profite d’une année sans bobos et d’un temps de piste maximal, Martin doit gérer une douleur constante et des reprises trop rapides.

Selon Lorenzo : « Martin doit y aller doucement. Être prudent. Revenir pas à pas. Sinon, il risque encore pire. »

Puis il aborde sa vision du MotoGP moderne : un sport qui brise les corps et les egos. Lorenzo insiste : aujourd’hui, les pilotes doivent être des athlètes complets. Motos ultra physiques, aérodynamique exigeante, électronique complexe, adaptation quasi impossible d’une marque à l’autre … Et il sait de quoi il parle.

« Trouver une moto qui te convient… c’est un puzzle. Quand tout ne s’aligne pas, tu te perds. » Lorenzo évoque même son passage douloureux chez Honda : « comme Martin aujourd’hui, je ne me suis jamais adapté. Je n’ai jamais roulé à mon niveau. »

Avec une ironie grinçante, il conclut : « je suis là pour profiter du soleil et regarder des motos. » Traduction : il observe, analyse, et continue de comprendre ce sport mieux que personne… même en retrait.

Après cette sortie, impossible de voir la saison de la même manière : Aprilia n’est plus un outsider. Alex Marquez et Bezzecchi sont des menaces sérieuses. Martin joue sa carrière sur sa capacité à guérir. Et le MotoGP est un sport où la souffrance est aussi stratégique que la vitesse.

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