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Pecco Bagnaia

Le triple champion du monde Pecco Bagnaia traverse l’un des moments les plus complexes de sa carrière depuis son ascension au sommet du MotoGP. À Silverstone, théâtre du Grand Prix de Grande-Bretagne 2025, le pilote officiel Ducati a connu une nouvelle désillusion. En difficulté dès les essais libres, il n’a jamais trouvé le rythme, en proie à un manque de traction flagrant et à une usure excessive de ses pneus.

Le constat est brutal. Alors que des pilotes comme Alex Marquez avec la GP24 et son équipier en GP25 Marc Marquez imposent leur rythme et dominent les premières phases de course, Bagnaia semble incapable de rivaliser. « C’est un peu difficile de comprendre la situation », admet Pecco avec un ton teinté de frustration. « Sur le moment, parce qu’au final on s’en sort bien, on essaie de rouler du mieux possible, mais après cinq tours, je détruis complètement le pneu arrière, même si j’ai toujours été l’un des meilleurs en matière de gestion. »

Ce qui rend la situation encore plus inquiétante, c’est le manque de réponse technique de la part du constructeur italien. « La GP25 ne fonctionne pas comme nous le souhaitons », explique Bagnaia. « Nous essayons de trouver comment changer cette situation, car ce n’est pas facile. Nous avons toujours beaucoup de mouvements et je ne peux pas arriver avec les freins serrés. »

Même les données ne permettent pas d’éclaircir les choses : « en réalité, ce n’est pas si évident. Ça me semble similaire à 2024, mais on voit bien qu’on ne peut pas tourner comme l’année dernière. Et c’est quelque chose que seul Alex, qui roule sur la moto de l’année dernière, fait. »

Pecco Bagnaia : « c’était l’un des pires moments de l’année en termes de sensations et d’attentes »

La comparaison avec son coéquipier Marc Marquez avec la GP25 commence à peser : « nous avions beaucoup de sentiments similaires, et aujourd’hui, Marc était plus capable d’aller plus vite dans la première partie de la course. J’ai terminé complètement sans pneus arrière, et c’est difficile. C’était l’un des pires moments de l’année en termes de sensations et d’attentes. »

Le tableau est sombre. Pecco avoue avoir eu de longues discussions avec son équipe et les ingénieurs, sans avancée notable. « Marc a aussi eu une réunion assez longue, car pour finir, la situation est difficile à comprendre. »

Le moment le plus accablant pour Bagnaia reste peut-être cet instant en course où Johann Zarco, sur sa Honda, l’a dépassé « en sortie de virage, à un endroit où on est à fond sur l’accélérateur, et je n’avais plus aucune traction. » Une humiliation sportive que le champion italien analyse froidement : « finalement, c’est un point sur lequel nous devons nous pencher de plus près. »

La saison est encore longue, mais le doute s’installe sérieusement dans le box de l’équipe officielle Ducati. Pecco est en quête d’un déclic… mais le temps presse. Car Gigi Dall’Igna a commenté après le Sprint de Silverstone : « je n’ai pas encore parlé à Pecco, honnêtement je ne sais pas ce qui s’est passé. Avant de commenter j’aimerais lui parler et comprendre ce qui s’est passé car ce matin il était plutôt satisfait du package ». Ambiance …

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MotoGP, Silverstone : classement Sprint 

MotoGP

Championnat : 

Silverstone

 

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