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En ce samedi 7 août 2021, Marc Márquez a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit du Red Bull Ring, au terme de la deuxième journée du Grand Prix MotoGP de Styrie en Autriche.

Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote espagnol, qui a décroché la huitième place en qualifications mais aurait pu mieux faire encore s’il n’avait été victime d’une chute lors de son dernier tour lancé.

Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Marc Márquez sans la moindre mise en forme.


Marc, pouvez-vous revenir sur votre journée sur le Red Bull Ring, et notamment sur l’accident dont vous avez été victime ?

« En ce qui concerne l’accident, c’est complètement de ma faute : J’ai freiné un peu plus tard que d’habitude et j’étais bien trop rapide dans le virage. C’était un virage lent, mais je me suis dit que j’allais tout de même y aller comme ça, je n’ai pas voulu renoncer à ce tour. C’était mon dernier et en plus je savais pertinemment que je pouvais encore pas mal progresser. Mais peu importe, j’ai chuté et je vais devoir prendre le départ depuis la huitième place sur la grille. »

« Cela promet d’être une belle et longue course, très intéressante. Nous allons devoir en particulier maîtriser pas mal de choses, telles que les pneus, la consommation de carburant, mais aussi les limites de la piste. Dans certains virages il est en effet facile de faire de petites erreurs et de se retrouver en dehors des clous. En particulier dans les virages 3 et 9 vous pouvez avoir la certitude d’être en piste, et pourtant la roue arrière est légèrement désaxée et touche un capteur qui vous annule le tour. C’est quelque chose à laquelle il va falloir faire très attention car si on se prend un long lap, cela peut détruire notre course. »

« Si on se prend un long lap, cela peut détruire notre course ici »

« Mais si on met tout cela de côté, je suis très content de ma journée car mon rythme de course était bon. Certes sur un tour lancé nous ne tirons pas toute la quintessence de la moto, mais en ce qui concerne le rythme de course c’est pas mal. La course va être longue, et nous savons que Ducati est très forte sur un tour, et il va falloir voir ce que cela donne avec la dégradation des pneus. »

Vous êtes revenu sur la moto disposant de l’ancien châssis ?

« Nous continuons de faire des comparaisons car nous ne sommes toujours pas sûrs duquel est le meilleur. C’est vrai que dans l’immédiat je me concentre davantage sur le nouveau. Nous recueillons de nombreuses informations et nous essayons différentes choses au niveau des réglages. Lors des FP4 j’ai expliqué à mon équipe que j’avais besoin de faire deux sorties avec la même moto, car nous nous sommes vraiment concentrés sur le rythme de course. »

La consommation en carburant est l’une des plus importantes de l’année ici…

« L’une des plus importantes de l’année, c’est vrai. Je dirais que les circuits les plus énergivores de ce point de vue sont le Red Bull Ring, Motegi, et la Thaïlande aussi. »

Avec toutes ces limites de piste présentes ici, il semble qu’il ne faille pas uniquement piloter avec le cœur, mais aussi avec la tête. Quelle est votre opinion à ce sujet ?

« Ce qui est le plus difficile, ce sont les points de freinage qui font appel à des références visuelles différentes. Il est très facile de faire une erreur en arrivant trop vite dans un virage. C’est notamment le cas dans le virage 1 où on peut se retrouver facilement en dehors des limites. Nous sommes sur une piste où, si vous pilotez bien, vous prenez vraiment du plaisir sur la moto. Mais si pour une raison quelconque vous commencez à être en difficulté, cela peut rapidement dégénérer. C’est un peu ce qu’il s’est passé pour moi entre hier et aujourd’hui. »

 

MotoGP, Grand Prix de Styrie : Résultats qualifications

Crédit classements : MotoGP.com

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