pub

Ce n’est pas les compliments qui pleuvent, en ce moment, à l’adresse d’Andrea Iannone. Sa personnalité et son entourage dérangeaient déjà du temps de Ducati mais les bons résultats permettaient d’amortir le choc d’une réputation sulfureuse. Ce n‘est pas le cas avec cette période Suzuki le met actuellement à découvert. L’osmose avec la GSX-RR est à faire tandis qu’en coulisse, l’incandescente compagne Belen Rodriguez agace. Heureux en amour, malheureux en affaire dit-on. La rumeur prédit déjà que ça pourrait mal tourner. Il était temps que Joe le Maniac réponde.

Andrea Iannone sait que les résultats n’y sont pas, que son aventure avec Suzuki va de Charybde en Scylla au point même que ses patrons aimeraient ne plus voir son amie, aux avantages certains, errer dans le box au risque de lui capter l’essentiel de sa concentration. Sur ce point, le pilote italien répond à ses compatriotes de GPOne : « pour être tout à fait honnête, je crois que Belen est certainement mieux la bienvenue que moi dans le stand ».

Une réponse sous forme de pirouette, une tentative d’humour pour détendre l’atmosphère. Il poursuit : « c’est une situation inévitable. Nous sommes deux personnalités publiques et elle est très connue et on parle souvent d’elle. C’est comme ça. Les résultats ne sont pas là, alors on met ça sur elle. Mais je laisse parler les gens, ils pensent bien ce qu’ils veulent ».

« Ce n’est pas la première fois que je suis en difficulté et je ne doute pas une seule seconde que je vais m’en sortir. Alors, à ce moment-là, les gens changeront d’avis ». La situation est donc grave, mais pas désespérée. Même si Iannone fait son pire début de saison depuis 2013 : « personne ne se souvient de cette année » assure l’équipier d’Alex Rins.

Pour s’en sortir, il faut donc travailler sur la Suzuki : « lorsque j’étais chez Ducati, il y avait plusieurs Desmosedici sur la piste. Là, je suis seul. Guintoli essaie bien de m’aider mais son style de pilotage est trop éloigné du mien. Je suis heureux de voir Rins revenir, je pense que l’on peut faire du bon travail tous les deux. On a parlé ensemble à Barcelone et ensemble on peut être plus efficace ».

Mais le chemin promet d’être long car les solutions ne sont pas encore là : « je ne peux pas freiner aussi fort que d’habitude, sinon, je perds l’avant. Or, il me faut finir les courses. Les données le montrent : je ne peux pas freiner comme il faut et on a un manque à l’accélération. En revanche, la moto entre bien dans les virages et elle est efficace au point de corde. Le nouveau châssis essayé en Catalogne était assez similaire à celui que j’ai. Avec quelques points positifs cependant. Peut-être que je l’utiliserai à Assen ».

« Tout le monde est mobilisé à 110% et on va se sortir de là. Il nous faut juste être calme et patient, donner aux ingénieurs au Japon de quoi travailler. On ne parle pas seulement de changer de châssis, il y a d’autres aspects qui demandent des semaines de travail. Tout le monde fait tout ce qu’il peut, Suzuki et moi-même. Ce n’est pas facile en ce moment ».

Il termine : « je crois en cette équipe, en ce constructeur, en ce projet, cette moto est une base incroyable. Il me faut regagner ma confiance dans mon pilotage et on sera à nouveau compétitif ». Iannone a signé un contrat de deux ans avec Suzuki, Alex Rins est sur le retour, et la mi-saison approche…

Tous les articles sur les Pilotes : Andrea Iannone

Tous les articles sur les Teams : Team Suzuki Ecstar