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Le déclic d’Assen n’était pas un feu de paille. Une semaine après sa deuxième victoire en Moto2 au Red Bull Ring, Diogo Moreira grimpe 3e du championnat, à 35 points de Manuel Gonzalez (contraint à l’abandon en Autriche). À 21 ans, le Brésilien coche toutes les cases… au point d’enthousiasmer Sylvain Guintoli.

Le Français, ex-pilote MotoGP et champion du monde Superbike 2014, aujourd’hui consultant pour TNT Sports a ainsi commenté : « lors des deux dernières manches, Diogo Moreira n’a pas pu terminer. Il a eu une période difficile. Il est revenu en force après l’été. La classe de l’homme – la façon dont il roule, sa douceur, les petites entrées de sa position corporelle sont parfaites. Il ferait un pilote MotoGP parfait, et il l’a prouvé. »

Le coup d’accélérateur de Moreira en Moto2 (victoires à Assen puis Spielberg) a confirmé une tendance du paddock : le Brésilien est ciblé pour 2026. Deux pistes se détachent :

Honda (LCR Honda) en lieu et place de Somkiat Chantra. D’après Sky Sport Italy, l’offre irait plus loin, avec la promesse d’un passage en équipe usine les années 2 et 3 de la proposition — potentiellement à la place de Joan Mir ou Luca Marini (ce dernier discuterait une prolongation 2026, sans annonce officielle à ce stade).

Il y a aussi Yamaha (Pramac Yamaha) : l’option d’une escouade 100 % rookies aux côtés de Toprak Razgatlioglu demeure dans les cartons.

Diogo Moreira

Pourquoi Diogo Moreira plaît

Toujours selon la chaîne italienne, les deux usines japonaises auraient posé sur la table des contrats de trois ans, embrayant jusqu’à la seconde saison du règlement 850 cc (dès 2027). Un horizon qui compte : le passage aux 850cc et l’encadrement accru de l’aéro/correction d’assiette vont rebattre légèrement les cartes — opportunité idéale pour un jeune pilote à la trajectoire ascendante.

Au-delà de la vitesse pure, Moreira séduit par sa propreté gestuelle et sa lecture des phases d’entrée/sortie, qualités précieuses dans un MotoGP moderne où l’on gagne en gestion de grip et stabilité en paquet. Sa capacité à rebondir après deux zéros avant la trêve et à convertir dès la reprise parle autant que ses podiums.

Italtrans tient un atout majeur… jusqu’à la fin de saison. Reste à Moreira de garder le cap dans la lutte au titre et de choisir le bon projet pour 2026 : rampe de lancement progressive (LCR → HRC) ou intégration immédiate d’un programme en reconstruction (Pramac-Yamaha). Dans les deux cas, la trajectoire est claire : le Brésilien n’observe plus le MotoGP, il s’y projette. Et pas qu’un peu.

Diogo Moreira

 

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