En publiant son épisode de la série « Team Zarco » consacré à la victoire du champion français au Mans le dimanche 25 mai à 11h20, Canal+ ne savait pas que l’actualité du MotoGP allait rapidement ajouter en Angleterre un brillant chapitre de plus au palmarès de notre « Jojo » national, mais peu importe : ce qui s’est passé sur le circuit Bugatti mérite amplement que l’on y consacre une demi-heure, encore et encore !
Parce qu’il faut le dire : depuis le dimanche 11 mai 2025 à 15 heures, on est tous des Zarco !
Certes, beaucoup d’entre nous soutiennent le pilote français depuis des années, voire depuis ses débuts, tout au long d’une carrière parsemée de hauts et de bas, mais au cours de laquelle le double champion du monde a toujours su rebondir.
Mais malgré notre indéfectible soutien, ce fameux dimanche au Mans, dès le virage 3, on s’est tous dit que la course à domicile était irrémédiablement perdue en voyant la Honda du team LCR traverser les graviers après être miraculeusement restée sur ses roues, après un violent contact avec Joan Mir dans la chicane Dunlop.
Ce premier miracle était un signe et on aurait dû s’y attacher…
Car clairement, les cieux étaient ce jour-là avec Johann Zarco, donnant raison à
celui-ci et son équipe en déversant peu à peu une pluie au goût
prononcé de victoire sur le circuit Bugatti.
Et là, une fois le numéro 5 installé en tête avec une confortable
avance, d’abord sur Miguel Oliveira puis sur Marc Márquez, on a
tous serré les fesses sur la selle de la Honda en réalisant qu’il
nous restait encore 18 tours à couvrir.
Comme la bulle de la RV213V aux couleurs du team de Lucio Cecchinello, nos yeux se sont progressivement embués, même si cela n’avait rien à voir avec la pluie…
Dieu qu’ils ont été longs ces 18 fois 4185 mètres, même quand Marc Márquez s’est rendu compte de son impuissance à revenir sur le funambule gardant son équilibre sur l’asphalte qui avait piégé à 204 reprises les concurrents des 24 Heures Motos quelques semaines plus tôt !
Mais après nous être mis en apnée à en tomber par terre, avoir serré les points à en devenir blancs et s’être mordu les lèvres jusqu’au sang, nous avons pu enfin gesticuler à nous démettre les bras et crier à en perdre la voix !
Cerise sur le gâteau, notre père et notre mère, submergés par l’émotion, étaient là pour accueillir notre frère… on est tous des Zarco !
Mais bien sûr, comment, lors de ce Grand Prix dramatique pour lui, ne pas penser qu’on est aussi tous des Fabio…
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