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Marc Marquez

Après un Grand Chelem au Grand Prix d’Aragon – pole (1’45.704), victoire au Sprint, course principale, et meilleur tour – Marc Marquez a conclu les essais IRTA du 9 juin à MotorLand avec une 3e place (1’45.749, à 0.055s du record de Bezzecchi). Dans une interview, l’octuple champion du monde a analysé les tests axés sur le nouveau carénage de la Desmosedici GP25, les disques de frein, et la similitude entre la GP24 et la GP25, tout en évoquant son état physique …

Il vient de livrer un week-end d’anthologie à Aragon — pole, sprint, victoire en course et meilleur tour — mais Marc Marquez n’a pas ralenti une seule seconde. Lundi, sous le cagnard du MotorLand, le pilote Ducati a enchaîné les tours avec la rigueur d’un métronome. Objectif : explorer les nouveautés de la future Desmosedici GP25… tout en désamorçant les rumeurs sur les différences entre les machines officielles et satellites.

Et le natif de Cervera n’a pas mâché ses mots : « c’est exactement la même moto. Nous introduisons quelques nouveautés, mais si l’un des pilotes d’usine voulait la moto d’Alex, il pouvait l’avoir. » Fini les spéculations sur des Ducati au rabais pour les teams privés. L’octuple champion du monde rappelle une évidence souvent oubliée : « dimanche, nous avons couru avec la même moto qu’Alex, car nous devons encore peaufiner certaines nouveautés. »

L’un des points chauds de ces essais : le nouveau carénage noir de la GP25. Marquez l’a testé intensivement, alternant configurations et appendices. « Il faut maintenant analyser, car différents appendices peuvent être modifiés, et nous devons soigneusement déterminer quelle combinaison nous conviendra le mieux. » Pas question, cependant, d’imposer le package dès Mugello. L’homologation devra attendre.

MotoGP | Essais d'Aragon, Marc Marquez : « Je suis satisfait »

Marc Marquez : un bras encore douloureux, mais un mental intact

Avec un meilleur chrono matinal en 1’45’’749, réalisé justement avec le nouveau carénage, Marc Marquez prouve que les gains sont réels… mais encore en phase de validation.

Alors que Pecco Bagnaia a retrouvé confiance grâce aux disques de 355 mm, Marquez reste mesuré : « je n’ai pas remarqué de grande différence. La puissance est un peu meilleure au bout de la ligne droite, mais ici à Aragon, on en tire profit uniquement dans les virages 1 et 16. »

Et le corps dans tout ça ? Après quatre opérations sur le bras droit, le Catalan vit avec les séquelles : « parfois, ça fait mal, mais c’est normal. Je suis toujours en contact avec les médecins. » Signe d’un lien fort : son médecin, pourtant extérieur au monde de la moto, « est devenu un passionné ».

Marc Marquez démontre qu’au-delà des performances sur la piste, il maîtrise aussi l’art de la communication technique. Il défend l’équité des machines, assume le processus de développement en cours, et reste transparent sur son état physique. Tout cela avec une clarté qui tranche dans un paddock parfois brumeux. À l’approche de Mugello Marc avance à pleine vitesse, sans cacher ni sa douleur… ni ses ambitions.

Marc Márquez, MotoGP

MotoGP, Test Aragon : chronos

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