Celestino Vietti a eu l’opportunité de piloter une MotoGP lors du test de Valence et s’est montré dithyrambique sur ce qu’il considère être « le plus beau jour » de sa vie.
Ce mardi, lors du premier test officiel de la saison 2026, un pilote non prévu au programme a découvert la catégorie MotoGP. Il s’agit de Celestino Vietti, qui a terminé septième du Championnat du monde Moto2 cette saison, et qui a été invité à remplacer Franco Morbidelli à la suite de la blessure de celui-ci lors du Grand Prix du dimanche.
Vietti a ainsi reçu la proposition la veille pour le lendemain et ne s’attendait évidemment pas à bénéficier d’une telle opportunité. Ce remplacement était en réalité plus symbolique que productif puisqu’il ne pouvait pas aider l’équipe à peaufiner les réglages, et le pilote italien s’est senti extrêmement chanceux au soir de cette journée qu’il n’oubliera pas de sitôt.
« C’était le plus beau jour de ma vie ! Je suis très heureux d’avoir eu cette opportunité et je tiens à remercier mon équipe, la VR46 et Ducati. Je me suis vraiment amusé à chaque tour et dans chaque virage. C’est une expérience inoubliable, et ça m’a encore plus motivé à m’améliorer en Moto2 pour rejoindre bientôt le MotoGP. Je suis tout de même désolé pour la blessure de Franco et je lui souhaite de revenir en forme », a-t-il déclaré.
Tout comme Diogo Moreira, qui a lui aussi effectué ses premiers tours de roue au guidon d’une MotoGP, Vietti s’est montré impressionné par sa puissance ainsi que par la gestion des pneumatiques, qui diffère beaucoup du Moto2.

« La moto est impressionnante, surtout en termes de vitesse de pointe et de freinage. Les repères de freinage sont similaires à ceux du Moto2 mais on arrive beaucoup plus vite. La MotoGP est physique du point de vue du freinage, mais je m’attendais à ce qu’elle soit plus rigide. À l’inverse, elle est vraiment légère et on peut la piloter plus ou moins comme la Moto2. Je n’ai pas fait beaucoup de tours parce que si j’en avais fait plus, là je serais fatigué. Ce qui est le plus surprenant c’est peut-être la limite des pneus. Je n’ai pas bien compris où elle est parce qu’elle change beaucoup », a-t-il expliqué.
S’il avait au départ pour objectif de rester sur ses roues et de profiter au maximum, celui-ci a été complètement atteint, à tel point même qu’il a été difficile de l’arrêter. « Je savais que je ne ferais pas de choses folles et que je voulais juste m’amuser. Je me suis répété plusieurs fois que je ne devais pas chuter. Quand on passe les deux premières vitesses, on comprend tout de suite que la MotoGP est différente. À la fin je voulais encore faire quelques tours alors j’ai fait comme si je ne voyais pas le panneau au muret des stands », a-t-il lâché dans un sourire.
Résultats du test de Valence :

Crédit classement : MotoGP.com




























