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Aleix Espargaró

Aleix Espargaró arrive en Thaïlande pour y disputer le 17è meeting d’une saison MotoGP où il reste en lice pour le titre, malgré une décevante campagne au Japon. Pour la première fois de l’année, en effet, il s’est classé hors des points et cette frustration a été d’autant plus grande qu’il n’a jamais rien eu à se reprocher. On rappellera, en effet, que c’est une erreur de l’équipe dans la cartographie de sa RS-GP sur la grille de départ qui a gaspillé une opportunité en or de reprendre l’initiative au championnat, puisque, dans le même temps, le leader Fabio Quartararo n’a pu se classer que huitième dans une compétition au Motegi que Pecco Bagnaia a terminé dans le bac à gravier. Mais l’officiel Aprilia n’en veut à personne. Les choses ont été mises à plat. C’est donc avec une nouvelle énergie qu’il va se lancer dans un combat thaïlandais, dont personne ne peut sérieusement prédire l’issue…

Aleix Espargaró a ceci en commun avec Pecco Bagnaia en arrivant sur le tracé de Buriram pour y disputer le Grand Prix de Thaïlande qu’il a dû tirer des leçons du dernier rendez-vous au Japon, tout en oubliant cette échéance synonyme de déception. Si, pour l’Italien, la manœuvre s’est résumée à une nouvelle et profonde introspection, pour l’Espagnol, elle a pris la forme d’une thérapie de groupe. Il explique ainsi : « j’étais assez triste au Japon, pas du tout en colère, mais vraiment triste de ce qui s’est passé dimanche lors de la course » commence-t-il. « Nous avons discuté en interne. Nous avons utilisé cette erreur pour tout réanalyser, pour essayer d’améliorer toutes les procédures, et pour voir où nous pouvons nous améliorer ».

« Le problème n’était pas aussi simple qu’il n’y paraît, donc toute mon équipe était très abattue » révèle-t-il. Puis il ajoute : « mais après, je suis allé à Tokyo et le lundi j’ai dîné avec toute mon équipe. J’aime chaque personne de mon équipe, et ils étaient encore plus déprimés que moi. Je suis le leader de cette équipe et je leur ai dit : « Relevez la tête, c’est une erreur, tout le monde peut faire des erreurs ». Maintenant, il y a un nouveau scénario pour nous, et il y a toujours des choses positives quand de nouvelles choses arrivent, donc j’oublie totalement et je suis pleinement positif pour ce week-end. Je vais essayer de récupérer les points ici ».

Aleix Espargaró : « quand il y a une course sous la pluie, plus de choses étranges peuvent se produire, et nous en avons besoin »

Aleix Espargaró aborde donc ce 17è rendez-vous de la saison avec le bon esprit, mais à l’instar de tous ses collègues, il est bien incapable de prédire ce qui va se produire sur ce tracé de Buriram. Et pour cause : le circuit n’a pas été foulé depuis 2019 par des MotoGP qui ont depuis bien changé. Et surtout l’Aprilia : « je ne peux pas répondre sur le fait que j’aime ou pas ce tracé » dit-il. « Je ne me souviens pas vraiment de 2019, mais de toute façon, en 2019, je n’ai aimé aucun circuit, parce que la moto de cette année est une autre histoire ».

Et puis il y a aussi les conditions météo… « J’espère que nous pourrons rouler sur le sec, mais dans tous les cas, si c’est sur le mouillé, j’étais assez rapide au Japon. Donc même si c’est mouillé, ça peut aussi être une bonne opportunité car quand il y a une course sous la pluie, normalement plus de choses étranges peuvent se produire, et nous en avons besoin ».

Des considérations qui l’amènent à conclure sur ses actuels 25 points de retard, qui sont moins rédhibitoires dans le MotoGP d’aujourd’hui que celui d’avant… « 25 points, ce n’est pas beaucoup » assure-t-il. « Le niveau du MotoGP est maintenant très élevé, donc, dans le passé, le leader du championnat, dans une très mauvaise journée, pouvait finir deuxième, troisième, quatrième, mais maintenant si vous avez une mauvaise journée, vous pouvez finir en dehors du top 10. Donc, tout est ouvert et je crois toujours en mes options ».

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