L’un des événements les plus attendus de la prochaine saison MotoGP est sans conteste l’arrivée de Toprak Razgatlioglu dans la catégorie reine. Le double champion du monde Superbike ne débarque pas seul : Phil Marron, son ingénieur fétiche, l’accompagnera dans cette aventure. Une nouvelle qui en dit long sur les ambitions de Yamaha… et du pilote turc.
Toprak Razgatlioglu, récemment confirmé chez Pramac Racing Yamaha, ne changera pas ses habitudes : à ses côtés, on retrouvera Phil Marron, le technicien nord-irlandais qui a joué un rôle clé dans son ascension fulgurante en WorldSBK.
L’information a été révélée par le média turc MotoEtkinlik, qui avait déjà annoncé en avant-première la signature de Razgatlioglu chez Pramac. Marron, discret mais redoutablement efficace, fait ainsi son retour dans l’univers Yamaha, cette fois en MotoGP.
Le parcours commun de Razgatlioglu et Marron débute en 2019, alors que le Turc roule encore pour Puccetti Racing sur une Kawasaki satellite. Ensemble, ils remportent leurs premières courses, posant les bases d’une future domination.
En 2020, Razgatlioglu rejoint le team officiel Pata Yamaha, amenant logiquement Marron avec lui. Résultat ? Un titre mondial Superbike en 2021, puis un transfert retentissant chez BMW Motorrad, où le duo conquiert un deuxième sacre en 2024. Leur complicité technique et humaine est indissociable des résultats obtenus.
Marron, l’ingénieur fétiche de Toprak Razgatlioglu peu médiatisé mais redouté
Peu connu du grand public, Phil Marron est une figure respectée dans le paddock. Avant de s’associer à Razgatlioglu, il a travaillé avec Eugene Laverty, devenant même son beau-frère. Marron a accompagné Laverty dans ses années fructueuses, notamment avec Aprilia et Suzuki, où l’Irlandais a remporté des courses et signé un titre de vice-champion du monde.
Avec Toprak, Marron a peaufiné une méthode implacable, alliant feeling du pilote et rigueur technique. Leur passage au MotoGP pourrait bien secouer la hiérarchie.
Le transfert de Marron est un signe fort : Yamaha ne veut pas simplement faire figuration avec Toprak. En s’assurant les services de l’homme qui connaît le mieux ses besoins, l’équipe japonaise maximise ses chances de réussite.
Car si Razgatlioglu devra s’adapter au style bien plus exigeant du MotoGP, il aura à ses côtés un technicien qui sait parfaitement comment l’amener à son meilleur niveau. Reste à savoir si ce tandem, roi du Superbike, pourra aussi conquérir les sommets dans l’univers impitoyable des prototypes MotoGP.
