MotoGP, Valence J2, Franco Morbidelli (Ducati Q7/S6) pète un câble : « Jack Miller, lui, s’en fiche ! »

Franco Morbidelli est plutôt en forme à Valence. Pour le dernier Grand Prix de la saison, le pilote italien s’en sort bien, mais n’est tout de même pas au niveau de son coéquipier Fabio Di Giannantonio, qui a terminé troisième du Sprint. Alors qu’on pouvait s’attendre à des propos tout à fait conventionnels après son épreuve – qui fut relativement calme, d’ailleurs –, Morbidelli est parti dans une explication lunaire, en évoquant, à nouveau, son comportement en piste ! Voyez plutôt.

« Morbido » a rappelé qu’il n’était pas un pilote sale, et que d’autres l’étaient sans être pointés du doigt. « Il y a eu des dépassements à la Morbidelli (en référence à la manœuvre agressive de Jack Miller sur Fermin Aldeguer), mais Miller s’en fiche complètement ! Si vous êtes plus rapide que le pilote devant vous et que vous tentez un dépassement parfait, cela vous prend beaucoup plus de temps. Voire, vous risquez de ne pas y arriver. Il y a des endroits où l’on peut dépasser proprement, mais dépasser parfaitement, c’est plus que proprement. Parce que je ne veux pas qualifier mes dépassements de sales. Ce n’est pas vrai, absolument pas vrai. C’est ce que certains essaient de faire croire, mais ils ne sont pas sales du tout » disait-il à la presse.

 

 

Il a même affirmé qu’il n’écouterait plus que Simon Crafar sur ce sujet. « Chacun est libre d’avoir son opinion sur mes dépassements, chacun est libre d’avoir son opinion sur mon style de pilotage. Je reste fidèle à mon style, car c’est le mien. Seul Simon Crafar peut influencer ma philosophie. S’il me dit que certaines manœuvres sont trop dangereuses et trop ambitieuses à son goût, et que certaines choses ne devraient pas être faites, je ne les ferai pas, car c’est son avis qui compte. Ensuite, les autres peuvent commenter autant qu’ils le souhaitent ; nous vivons dans un monde libre, et chacun a le droit de s’exprimer » poursuivait-il.

 

 

D’ailleurs, il apprécie plutôt le nouveau directeur du panel des commissaires. « À mon avis, Simon Crafar fait un excellent travail ; il essaie de limiter les manœuvres qu’il juge excessives. Ce qui est formidable chez Simon, c’est la cohérence de ses jugements ; il est cohérent. Quand il me parle, je comprends le type de pilotage qu’il attend des pilotes de MotoGP. Parfois je suis d’accord, parfois moins. » concluait-il.

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Résultat du Sprint au Grand Prix de la Communauté Valencienne MotoGP :

 

 

Crédit classement : MotoGP.com

Photo de couverture : Michelin Motorsport