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Fabio Quartararo a entamé cette saison de MotoGP de manière tonitruante et même idéale avec deux victoires probantes en deux Grands Prix. Deux courses, cependant, qui s’étaient déroulées sur le même circuit de Jerez. Depuis que ce site a été quitté, ce n’est plus la même limonade. Brno a été compliqué, puis le Red Bull Ring a été sans pitié. Le dernier résultat du Français est une modeste quatorzième place. On est loin du patron qui empoigne son championnat d’une main de fer. Mais le pilote Petronas tient bon car il est toujours en tête de la course au titre. Ces résultats en dents de scie trahissent-ils une certaine pression sur les épaules de celui qui découvre ce statut de leader du championnat ? Valentino Rossi met le holà et rectifie…

De son canapé, Marc Marquez, convalescent de son humérus opéré deux fois, a commenté un championnat dont il a du mal à trouver les clés : « au début, il semblait qu’il était prédestiné à Fabio, il allait vite, mais avec la pression, c’est devenu plus difficile. Ce championnat du monde est amusant à regarder car on ne sait pas qui va gagner. Il n’y a personne pour le moment qui semble en avoir plus ».

La pression sur Fabio Quartararo ? Valentino Rossi se porte au secours du Français : « qui va gagner ce championnat ? Tous les pilotes cités comme favoris ont eu de mauvais moments. Je ne sais pas si Fabio ressent la pression, à mon avis il a souffert des problèmes techniques de notre moto. A Jerez, il avait toujours été fort, la M1 fonctionnait bien et il gagnait. À mon avis, c’est une question technique ».

Vale ajoute : « je pense que maintenant, les motos qui étaient de deuxième rang, comme Suzuki et surtout KTM, se sont beaucoup améliorées. Il y a quatre marques qui peuvent jouer pour la victoire, donc les cartes sont mélangées. Les pilotes sont tous forts et cela rend les choses intéressantes, et vous ne pouvez être rapide que si vous travaillez bien avec les pneus. Parfois, tout est facile, puis la semaine suivante, vous êtes lent. C’est le plus gros problème, mais personne ne sait pourquoi ».

La question des pneus encore mise en avant

Une approche qui ressemble à celle d’Andrea Dozvizioso, mais dont Michelin ne veut pas entendre parler. Le Doctor insiste pourtant sur les gommes : « la situation s’est améliorée ces derniers temps, Michelin est plus prudent, par exemple ils ne nous donnent pas plus de pneus chauffés plusieurs fois. Cependant, en MotoGP le niveau est très élevé et une petite différence suffit, comme un pneu meilleur qu’un autre, pour changer le résultat de la course ».

« Pour le Grand Prix de Styrie j’étais content des conditions de piste, il faisait 33 degrés sur l’asphalte, parfait pour une course de moto. Je pensais être plus compétitif, mais le pneu medium ne fonctionnait pas, il n’avait pas d’adhérence et je me suis retrouvé en difficulté. La plage d’utilisation est très restreinte ».

On rappellera que Valentino Rossi est à 25 points de son collègue Yamaha en tête du classement général provisoire… « Nous sommes tous proches, je ne suis pas loin de lui. J’espère que Yamaha fera mieux sur les prochains tracés » termine le Doctor.

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