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Le Grand Prix de Grande-Bretagne 2025 à Silverstone a révélé des failles inhabituelles chez Marc Marquez (Ducati Lenovo), habituellement maître de la Desmosedici GP25. Malgré une qualification en 4e place, une 2e position en sprint et un podium (3e) en course, Marquez a reconnu sa part de responsabilité dans un week-end frustrant, marqué par un manque de feeling et des commentaires imprécis. Les images exclusives de la série Inside Ducati (Ducati YouTube) offrent un aperçu rare de cette introspection et des défis partagés avec son coéquipier Pecco Bagnaia.

Le week-end britannique de MotoGP à Silverstone a laissé un goût amer dans le box Ducati. Malgré un podium en sprint (2e) et en course principale (3e), Marc Marquez a reconnu sans détour ses limites sur la GP25. Une fois n’est pas coutume, les problèmes récurrents de Pecco Bagnaia ont déteint sur l’autre côté du box.

La caméra de la série Inside Ducati a capté une scène révélatrice : Marquez, en pleine réunion technique après le sprint, s’est vu reprocher une erreur classique de pilotage. « Pour trouver de l’adhérence, tu as peut-être eu tendance à ouvrir les gaz trop tôt dans certains virages. Ça t’a un peu perturbé. »

Mais le plus marquant reste la confession de l’octuple champion du monde, sans filtre ni excuses : « ce week-end, je n’ai pas été très précis dans mes commentaires. » Malgré les tentatives de ses ingénieurs pour relativiser, il a maintenu : « non, c’est comme ça. Je ne sais pas… C’est un de ces week-ends où on n’a pas le feeling avec la moto. Et les commentaires n’étaient pas très précis. C’est pourquoi nous avons également beaucoup galéré, mais cela peut arriver certains week-ends. »

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Ducati sous pression

Le lendemain, dès les premières minutes du Grand Prix, Marquez chute. Avant de reprendre le départ grâce au drapeau rouge, il confesse simplement dans son box : « j’y allais trop fort. »

Mais les caméras ont aussi mis en lumière un autre problème, plus profond : la détresse technique de Pecco Bagnaia. Le double champion MotoGP, seulement sixième du sprint et victime d’une chute en course, a de nouveau exprimé ses doutes. Face à son chef d’équipe Cristian Gabarrini, il lâche : « au freinage, à l’entrée, je continue à rester très à la merci de l’avant. » Gabarrini tente de comprendre : « que veux-tu dire ? » Bagnaia répond, impuissant : « je freine, j’entre, je n’ai pas confiance. »

Des propos inquiétants, d’autant que le directeur général Gigi Dall’Igna a lui-même tiré la sonnette d’alarme après le GP : tout le monde chez Ducati doit se retrousser les manches pour redonner à Bagnaia le niveau qui l’a mené au titre. Ducati est peut-être au sommet des classements, mais l’équilibre est fragile. Très fragile.

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