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Franco Morbidelli

Les tensions entre Franco Morbidelli et Aleix Espargaró ont atteint un point de rupture après le Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone, révélant une rivalité marquée par des accusations cinglantes et des réponses mordantes. Ce clash, mêlant blessure physique et guerre verbale, a secoué le paddock et promet des répercussions.

Le torchon brûle entre Franco Morbidelli et Aleix Espargaró après un Grand Prix de Grande-Bretagne aussi mouvementé qu’électrique. Le pilote italo-brésilien de l’équipe VR46 a révélé avoir disputé la course avec une fracture au pied gauche, contractée après l’accrochage avec le Catalan au premier départ. Une blessure qui n’a pas empêché Morbidelli de se battre pour le podium jusqu’au dernier virage — mais qui n’a surtout pas calmé ses nerfs.

Sur Instagram, Morbidelli a confirmé mardi l’ampleur du choc : « ces prochaines semaines, je vais devoir faire face à une fracture du pied gaucheC’est assez difficile de trouver le bon côté des choses, mais je suis sûr que, grâce à toutes les bonnes personnes qui m’entourent, je ferai face à cet obstacle de la meilleure façon possible ».

Mais au-delà de la blessure, c’est l’intentionnalité présumée d’Espargaró qui choque. Morbidelli n’a pas hésité à raviver un précédent douloureux : « c’est comme ce qu’il a fait en 2020, au GP de Misano. Pour m’arrêter, il a lâché les freins et a perdu l’avant. C’est déjà arrivé. Je sais que c’est sa façon d’agir quand je suis près de lui ».

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Franco Morbidelli : « je n’ai jamais eu l’impression qu’Aleix Espargaró était un rival normal, il a toujours fait quelque chose de plus avec moi »

« Ça aurait pu être encore pire », a-t-il ajouté, laissant entendre que le geste était loin d’être anodin… La réponse d’Aleix Espargaró ne s’est pas fait attendre, et elle est venue dans un style bien à lui : « bien sûr, mon pote, je suis tombé exprès pour qu’après la chute, ma moto te percute parce que je suis obsédé par toi… Mon Dieu, quel niveau », a-t-il lancé sur Instagram, avec un ton chargé de sarcasme et de mépris.

Mais pour Morbidelli, ce n’est pas un cas isolé. Il voit une hostilité persistante depuis des années : « on ne peut pas s’entendre avec tout le monde. Je n’ai rien contre lui, mais ce n’est certainement pas réciproque. Je le vois en piste, à la façon dont il se comporte quand je suis à ses côtés. Je n’ai jamais eu l’impression qu’il était un rival normal, il a toujours fait quelque chose de plus avec moi ».

Et pourtant, malgré la douleur, Franco a livré l’une de ses plus belles courses depuis des mois, battant Acosta, Alex Marquez et Miller, et manquant le podium d’un souffle face à Marc Marquez.

À Silverstone, il y avait de la vitesse, du courage… mais aussi des rancunes profondes. « Je ne sais pas pourquoi il agit comme ça, mais ce n’est pas un problème. J’avance et je tire les points positifs du week-end », a-t-il conclu, sans masquer sa lassitude. Une chose est sûre : entre Morbidelli et Espargaró, la paix n’est pas pour demain en MotoGP.

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