Alors que Toprak Razgatlioglu a officialisé son arrivée chez Yamaha Pramac en 2026, la bataille pour le deuxième guidon fait rage entre Jack Miller et Miguel Oliveira. Et selon les dernières infos, Miller aurait l’avantage – malgré un contrat initial plus court que celui du Portugais.
Jack Miller a signé pour un an. Oliveira, deux. Mais — car il y a toujours un mais en MotoGP — Yamaha a glissé une clause « Game Over » dans le contrat d’Oliveira : s’il est le pire pilote Yamaha au championnat, il peut être dégagé sans préavis ni remerciements. Devinez quoi ? Il l’est. Avec 6 petits points, il fait même jeu égal avec le pilote d’essai Augusto Fernandez. Et derrière Miller (31 pts), Rins (32) et surtout Quartararo (61). Autant dire que la lame de la trappe se balance dangereusement au-dessus de sa tête.
Razgatlioglu a signé pour deux ans chez Pramac, avec statut usine garanti. Le genre de contrat qu’on ne brade pas pour faire de la figuration. Yamaha veut lui adjoindre un coéquipier solide, qui connaît le paddock, qui parle fort quand il faut, et qui ne craint pas d’envoyer un message au freinage : Jack Miller coche toutes les cases.
Scénario probable : Miller-Toprak en 2026 ?
« Yamaha, s’ils devaient prendre une décision maintenant, ils prendraient Jack », confirme Matt Birt, voix du paddock. Pas de stress pour l’Australien donc. Il peut aller à Assen et au Sachsenring les mains dans les poches. S’il ne tombe pas et ne casse pas la moto, c’est banco. C’est Oliveira qui joue sa tête.
Oliveira, pourtant pilote de talent et bourré d’expérience, se retrouve réduit à jouer la survie administrative. Il doit maintenant convaincre Yamaha dans un délai record (avant la mi-juillet !) qu’il vaut encore le coup. Pour l’instant, il n’y arrive pas.
Yamaha pourrait décider dès avant le GP de République tchèque (18-20 juillet) qui partira en 2026 avec Toprak. Autant dire que les GP des Pays-Bas et d’Allemagne sont ses deux dernières cartouches. Manuel Gonzalez, actuel leader du Moto2 avec 4 victoires en 9 courses, a quant à lui été écarté pour 2026 par Borsoi, directeur Pramac. Une menace de moins pour Miller.
Jack Miller, le baroudeur des paddocks, a trouvé une seconde jeunesse chez Yamaha, et ça plait. Il parle le langage des patrons, il fait rire dans le box, et surtout : il n’est pas largué sur la piste. Oliveira, lui, fait profil bas et n’a plus le droit à l’erreur. Il joue sa carrière MotoGP sur quelques Grands Prix. La sentence est imminente.