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Ce week-end c’est le Grand Prix d’Italie. Une sixième échéance du championnat MotoGP qui sent peut-être un peu plus la poudre que lors des précédentes visites. Notamment avec un public chauffé à blanc qui n’arborera qu’une seule couleur, le jaune, le même qui a vu rouge au terme de la dernière campagne. Valentino Rossi sera l’objet de toutes les attentions. Tant mieux, il est en grande forme.

Non, son échec de 2015 en vue de ceindre une dixième couronne ne lui a pas fait broyer du noir. Le revoilà d’attaque, à la faveur d’une Yamaha qui a bien géré le passage à un nouveau règlement changeant la donne électronique et pneumatique. Pendant ce temps, Vale prenait la mesure des gommes Michelin d’abord craintes et maintenant alliées.

Au bilan, après cinq courses, le voilà troisième au général provisoire à 12 longueurs d’un équipier Lorenzo redoutable. C’est le même Lorenzo qui, depuis 2008, a fait du Mugello son jardin. Auparavant, de 2002 à 2007, c’est Vale qui régnait sur les collines toscanes. Une domination qu’il aimerait bien retrouver cette année : « j’adore le Mugello et son ambiance. C’est tellement intense que j’ai du mal à y garder ma concentration. Il y a tellement d’amis et de fans qui viennent pour moi. Mais c’est aussi pour ces raisons que le Mugello est un rendez-vous si particulier ».

 Après cet appel au peuple indirect mais appuyé, il poursuit : « j’ai connu de belles victoires et de grandes batailles sur ce circuit. Je pense que l’on pourra être compétitif cette année car notre moto est bonne et on est dans une bonne dynamique. Au Mans, on n’a seulement trouvé les bons réglages qu’au moment de la course. Au Mugello nous ne ferons pas la même erreur ».  Dès le vendredi matin, au terme de la première séance d’essais libres, nous verrons donc si cette feuille de route adressée à son équipe a été respectée.

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