pub

Paolo, le père du regretté Marc Simoncelli, est le patron des trois équipes SIC58 Squadra Corse qui courent en Grands Prix Moto3, Championnat du Monde Junior Moto3 (CEV) et Championnat d’Italie PreMoto3 (CIV).

En GP, il engage Tatsuki Suzuki (actuel quinzième du classement avec 43 points) et Tony Arbolino (trente-deuxième avec 2 points). Ses pilotes en CEV sont Mattia Casadei (26e avec 6) et Yari Montella (12e avec 25). En CIV, Devis Bergamini est 7e avec 71 points et Matteo Patacca excellent deuxième avec 121.

« Ma manière de les gérer est la même que j’ai utilisée avec Marco. Lorsque vous avez raison, vous avez raison, lorsque vous avez tort, vous avez tort, et pas parce que vous êtes mon pilote. Ceci pour moi est crucial pour la croissance des garçons et des filles. Toujours donner raison aux enfants, c’est la pire chose à faire. Parfois, aussi, je leur dis du bien et souvent je les embrasse.

« Aux trois quarts de la saison, je dirais que nous sommes mieux que prévu, nous avons eu deux pilotes presque constamment dans le top 15. Tatsuki a beaucoup grandi, et le monde l’a remarqué parce qu’il y a deux ans, personne ne savait qui il était. Arbolino a été bon lors de quelques courses et j’espère qu’il va continuer jusqu’à la fin de l’année, même s’il a décidé de partir. Nous ferons notre part et espérons qu’il fera la sienne. »

Tony Arbolino roulera l’an prochain au sein du Snipers Team, à la place de Romano Fenati. « Son départ m’a pris par surprise. Je l’ai appris en lisant le journal, et je préfère ne rien dire d’autre. »

Il sera remplacé par Niccolo Antonelli, actuellement chez Red Bull KTM Ajo sans grand succès, et qui se trouvera peut-être plus à l’aise en 2018 au sein d’un team familial italien. « À mon avis, c’était le problème. Il a un problème avec une hernie qui retire sa force de son bras. Je pense que j’ai résolu ce problème médical, il est rapide et dans un environnement familial, professionnel, je pense qu’il peut très bien faire. »

Et faire monter en mondial un pilote du CEV ? « Le CEV est un banc d’essai exceptionnel. Il y a les motos de l’année précédente et le niveau est très élevé. Comme je le dis toujours et continue de le dire, les 5 étoiles du CEV peuvent aller tranquillement en mondial. En fait cette année, pour la succession d’Arbolino, je ne pouvais pas piocher en CEV, car les deux pilotes ne sont pas encore prêts pour le mondial. Ensuite, cela s’est fait avec Antonelli. »

Plus de Mahindra en 2018. « Certes, nous aurons plus d’adversaires parce que sans rien à enlever à Mahindra, KTM et Honda ont quelque chose de plus. Les discours au sujet du moteur Moto3 sont très simples, ils sont tous identiques et je n’ai pas vu de grandes différences, la différence réelle est le poignet. Ce n’est plus comme lorsqu’il y avait 3 pilotes officiels et que les autres peinaient, ils commencent tous au même niveau. Peut-être que l’équipe reçoit des mises à jour un dimanche avant ou après, mais le niveau est si élevé que la différence se fait avec le poignet. »

Photos © SIC58 Squadra Corse

Source : Alessio Brunori pour motograndprix.motorionline.com

Tous les articles sur les Pilotes : Tatsuki Suzuki, Tony Arbolino

Tous les articles sur les Teams : SIC58 Squadra Corse