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© Photo de Red Bull.

Tandis que María Herrera participera à sa seconde saison SSP300 en 2019 et qu’Ana Carrasco attend toujours d’être confirmée, une troisième femme va faire son entrée dans le Championnat.


Le Championnat du Monde Supersport 300 réussit aux femmes. Le sacre historique d’Ana Carrasco et les belles performances de María Herrera en 2018 ont ouvert la porte à une nouvelle jeune femme âgée de seulement 16 ans, Beatriz Neila, pour 2019. Cependant, elle reste objective sur les raisons de ce succès soudain, comme elle l’a confié à Corsedimoto : « Je pense que c’est pour des raisons économiques car le Supersport 300 coûte beaucoup moins cher que les autres catégories. De plus, en Espagne, la RFME (la fédération de motocyclisme espagnole, ndlr.) commence à pas mal bouger pour le motocyclisme féminin. Rien que dans le CEV il y a deux catégories, 600 et 1000, réservées aux femmes. »

Née le 15 avril 2002 à Madrid, elle a commencé sa carrière en 2011 aux travers des différents championnats espagnols (Cuna de Campeones, Championnat Catalan, Championnat Méditerranéen) dans différentes catégories (Minimotos, 80cc, 250cc), avant d’arriver dans la Red Bull Rookies Cup et l’European Talent Cup en 2017.

Victime d’un violent accident durant la pré-saison, sa convalescence a duré des mois et conditionné son année. Elle ne s’est néanmoins pas laissée abattre et a rebondi en Championnat d’Espagne Supersport 300 cette saison, où elle a décroché plusieurs podiums et terminé quatrième au classement général. Elle a également décroché la seconde place du challenge Yamaha bLU cRU qui permet aux six meilleurs pilotes de participer au Championnat du Monde Supersport 300.

Sélectionnée grâce à ses performances, Beatriz Neila intégrera donc le Mondial l’an prochain au sein du team Yamaha MS Racing et deviendra la troisième femme de la grille avec María Herrera et Ana Carrasco (bien que cette dernière n’ait pas encore été officiellement confirmée). Au vu du parcours de Carrasco, la jeune espagnole peut viser grand en 2019. Néanmoins, elle garde les pieds sur terre : « Je ne me fixe pas d’objectif, je veux seulement apprendre des meilleurs du championnat et être le plus possible aux avant-postes. On ne sait pas encore combien de temps je vais mettre à m’adapter et si tout se passera bien, je ne vise donc pas de places particulières. Quoiqu’il en soit, je suis une combattante et je donnerai le maximum pour décrocher les meilleurs résultats possibles. »