BMW, comme d’ailleurs la plupart de ses concurrents, en est de plus en plus convaincu : c’est dans les vieux pots que l’on fait les meilleures soupes. Et il va falloir en profiter tant qu’elles sont servies puisque, rappelons-le, en 2035, tout sera terminé. C’est comme si on nous offrait déjà un bouquet final, mais on ne fera pas la fine bouche. Profitons-en car ce n’est pas tous les jours que l’on sait exactement quand se finira un monde.
Le moteur à explosion ne pétaradera plus jamais en 2035 a-t-on décidé pour nous et pour notre bien. A la place, ce sera le monde du silence fait d’engins branchés, au sens propre, comme sa supposée énergie que l’on espérera suffisamment produite pour aussi nous éclairer et nous chauffer. Mais ceci est une autre histoire. Pendant ce temps, les constructeurs sortent des modèles qui sont comme autant d’hommages à un temps bientôt perdu, comme si, dans un dernier sursaut, on voulait encore goûter aux splendeurs d’une ère à son crépuscule.
Prenez le cas de BMW. Le blason bavarois nous a récemment proposé un custom qui fleure bon le siècle passé. Voici qu’à présent, il semble pousser ses R NineT vers une suggestion encore plus évocatrice de sa R80G/S chargée de souvenirs. La preuve avec ces clichés diffusés par MCN mais aussi Solomoto.es. Les nouvelles NineT Urban GS et Scrambler semblent être sous nos yeux et leur dépouillement comme leur finition logiquement imparfaite attirent déjà l’attention.
BMW participe au bouquet final du moteur à explosion
Les aventurières au goût d’avant reviennent, au passage, à la mode. Des motos comme la Yamaha Ténéré 700, la Honda Africa Twin, la KTM 890 Adventure, la Moto Guzzi V85TT et la future Aprilia Touareg, pour ne citer que quelques exemples, se succèdent sur différents marchés. BMW ne pouvait évidemment pas être en reste.
La source précise que les deux machines ont des roues à rayons, avec des pneus avant 21″ Metzeler Karoo 3, très tout-terrain. L’un des modèles est plus radical, avec une fourche (inversée) qui semble avoir un long débattement de 240-250 mm et une hauteur d’assise supérieure. En cela, le garde-boue avant est situé dans une position surélevée. L’autre a une fourche avec un débattement nettement plus court de 210-220 mm. Le garde-boue, dans ce cas, est placé sur le dessus de la roue. Les organes mécaniques sont positionnés de manière à être protégés au mieux pour un usage hors bitume. On attend la suite avec d’autres révélations…
