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Essence

Le calme relatif aux pompes à essence des derniers mois semble être de l’histoire ancienne. Une convergence de facteurs, incluant une escalade des tensions géopolitiques et de nouvelles régulations européennes, est sur le point de provoquer une hausse significative et durable des prix de l’essence et du diesel, impactant bien au-delà de la facture de carburant.

Accrochez-vous à votre portefeuille, parce que la fête est bel et bien finie ! Les prix à la pompe, qui semblaient jouer les timides ces derniers mois, s’apprêtent à faire un salto arrière digne d’un acrobate. Pourquoi ? Parce que le monde est, encore une fois, en ébullition. Une attaque sur l’Iran a mis le feu aux poudres au Moyen-Orient, et les marchés pétroliers ont réagi plus vite qu’un sprinter sous caféine. Résultat : le Brent grimpe de 8 % en quelques heures, le gaz naturel bondit de 4 % à Amsterdam, et les prix du carburant s’apprêtent à nous plumer vivants.

Jusqu’au 10 juin 2025, tout semblait presque trop beau : essence à 1,69 €/litre en libre-service, diesel à 1,59 €/litre, GPL à 0,71 €, méthane à 1,48 €/kg. Mais ce calme n’était qu’un mirage. Quand le pétrole tousse, la pompe éternue, et les hausses arrivent plus vite qu’un livreur de pizza un vendredi soir. Avec la volatilité des marchés et l’instabilité géopolitique, attendez-vous à des prix qui vont faire mal, sans distinction entre les stations de marque ou les pompes des supermarchés.

Gaz

La Taxe Carbone de l’UE : une surtaxe à venir sur l’essence et tous les carburants

Et comme si ça ne suffisait pas, l’Union européenne en rajoute une couche avec son nouveau joujou : le marché des quotas de CO2 (ETS) pour les carburants routiers, voté le 10 mai 2023 via la directive 2023/959. À partir de 2027, les compagnies pétrolières devront payer pour chaque tonne de CO2 émise, et devinez qui va trinquer ? Nous, bien sûr !

Une surtaxe initiale de 10 à 12 centimes par litre est prévue, mais les experts allemands préviennent : avec un prix du CO2 grimpant à 200 €/tonne, voire 350 €/tonne, l’essence pourrait flirter avec les 2,28 €/litre. Oui, vous avez bien lu. « On va payer pour respirer », ironisent déjà certains sur X.

Le système ETS ? Un marché où les entreprises achètent des « crédits carbone » pour compenser leurs émissions. Noble idée, mais le coût retombe sur le consommateur. Entre la géopolitique qui joue à la roulette russe et Bruxelles qui impose ses règles vertes, nous sommes pris en tenaille. Alors, combien de temps avant que remplir son réservoir ne devienne un luxe ? Quelques jours, peut-être. Préparez-vous à troquer votre véhicule pour un vélo, ou à supplier votre patron pour une augmentation. Parce que quand le pétrole brûle, c’est nous qui payons la facture.

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