pub

Les étapes évidentes vers l’électrification ne sont pas les seules avancées qui viendront aux motos. Alors que tout semblait inventé, Yamaha sort de la manche une innovation qui vise à améliorer la sécurité des utilisateurs et prévenir les chutes à basse vitesse.

Au début, cela peut sembler quelque chose d’extrêmement simple, mais le projet AMSAS (Advanced Motorcycle Stability Assist System) cache un véritable système innovant, que Yamaha compte installer sur toutes ses motos une fois le développement terminé.

C’est un accident courant pour le pilote de déstabiliser la moto à très basse vitesse, car la machine n’a pas encore assez d’inertie pour maintenir son équilibre. Une petite glissade, un contrepoids mal fait ou toute autre petite glissade peut vous faire finir au sol.

 

 

L’AMSAS de Yamaha arrive précisément pour éviter cela. L’objectif de ce système breveté par Yamaha est d’empêcher la moto de chuter à des vitesses inférieures à 5 km/h et de la maintenir en mouvement à tout moment, seule, sans tomber.

Le système est déjà à un stade avancé de développement, au point que Yamaha l’a rendu public à travers une vidéo explicative. Bien qu’il semble avoir quelques lacunes qu’ils souhaitent résoudre à long terme, tels que la taille ou encore le prix, l’AMSAS est situé sur la roue avant de la moto, qui à première vue ressemble à un petit moteur connecté à l’IMU.

 

 

Profitant des informations de l’IMU à six axes de la Yamaha R3 que les ingénieurs utilisent pour développer le projet – et à laquelle ils ont également adapté un moteur électrique – il prend toutes les informations et adapte la force d’entraînement pour maintenir la stabilité, de telle sorte que l’intervention du pilote soit totalement nulle. Il peut même fonctionner et maintenir la moto stable sans personne dessus. Ce système permet de se déplacer à gauche, à droite, en avant, en arrière et fait même demi-tour.

Ce que Yamaha ne veut pas, c’est intervenir dans le maniement de la moto car c’est l’affaire du pilote. Cela explique la raison pour laquelle il n’intervient pas à des vitesses supérieures à 5 km/h, car ils souhaitent que l’intervention humaine soit complète et à aucun moment ne devienne autonome, comme cela se produit sur certains véhicules. En ce sens, ils suivent la philosophie « Jinki-Kanno », un concept philosophique de la marque qui cherche une combinaison sensorielle moto-humain.

 

 

Le problème qui se pose pour le produit, également adaptable aux motos à combustion interne, est sa taille et son prix. Leur objectif est que ce soit quelque chose de totalement mondialisé, comme l’ABS l’est déjà, mais ils doivent réduire les coûts car il coûte actuellement environ 345 €, et il est trop encombrant pour être fixé à la roue d’une moto roulant à une vitesse plus classique.