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Le principe de cette invention est très intéressant : il s’agit d’un moteur hybride quatre temps-deux temps, qui devrait combiner les avantages des deux configurations. D’un côté, une faible consommation de carburant, des émissions polluantes moindres et un caractère plus docile, de l’autre, des performances supérieures pour une même cylindrée.

Le monde des deux roues est plein de passion et il ne manque jamais de techniciens à la recherche de nouvelles solutions pour améliorer celles qui se cristallisent depuis des décennies. L’avenir nous dira si cette invention fonctionne vraiment mais le principe est très intéressant : c’est un moteur hybride quatre temps-deux temps, qui devrait combiner les avantages des deux configurations. D’un côté, une faible consommation de carburant, des émissions polluantes moindres et un caractère plus docile, de l’autre, des performances supérieures pour une même cylindrée.

 

 

Le développement du nouveau moteur a été réalisé en Suède par l’ingénieur John Ellwood qui a créé ce curieux « minotaure ». C’est un monocylindre qui possède tout de même une phase utile sur quatre pour un bon quatre temps, « admission, compression, combustion et échappement ». Cependant l’admission est contrôlée par des clapets et la charge de mélange air-essence est aspirée dans le carter avant d’être introduite dans la chambre de combustion. Lorsque l’explosion se produit, la course descendante du piston est utilisée pour comprimer une autre charge air-essence, et la pression ferme les clapets empêchant ainsi le refoulement. Dans la culasse, au lieu des soupapes conventionnelles, il y a un système de soupapes croisées rotatives entraînées par courroie.

John Ellwood garantit que le système fonctionne et a créé un prototype monocylindre de 1298 cc monté sur un châssis de piste. Les données déclarées sont assez intéressantes : puissance maximale de 150 ch avec une vitesse de rotation de 6000 trs/min, ce qui pour un monocylindre de cette cylindrée est beaucoup. Affaire à suivre !