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Ces dernières années, les femmes se sont imposées dans diverses disciplines de la moto. Ana Carrasco est devenue la première championne du monde sur circuit lorsqu’elle a remporté le championnat du monde FIM Supersport 300 en 2018 au guidon d’une Kawasaki Ninja 400. Dans le monde du tout-terrain, Laia Sanz est une femme de la renaissance des scènes de rallye et de trial.

Au cours des 20 dernières années, elle a remporté 40 championnats et couru pour des marques prestigieuses telles que Beta, Honda, KTM et Gas Gas. En dehors des compétitions, les femmes ont également progressé dans le secteur du deux-roues motorisé, les femmes représentant 19 % de la population motarde en 2018. Désormais, le Moto Club dédié aux femmes, Les Motardes Furies, veut leur ouvrir plus de portes dans la communauté du stunt et a organisé le WE dernier un stage réservé aux femmes pour susciter plus d’intérêt.

Des wheelies aux stoppies, des drifts aux burns, les casse-cous apprendront diverses ficelles du métier. Organisé sur le circuit de La Ferté Gaucher en Île-de-France le 5 septembre dernier, les organisateurs ont accueilli 16 stagiaires pour une journée de cascades pleines d’adrénaline. En partenariat avec le Moto Club Féminin de France et Le Mécanique Show, Les Motardes Furies espèrent que le cours suscitera plus d’intérêt parmi la communauté des motardes.

 

 

La catégorie entièrement féminine suit dans le sillage de la stunteuse française à succès Sarah Lezito. Largement considérée comme la meilleure stunteuse, Sarah Lezito a réalisé des cascades pour le personnage de Black Widow dans le blockbuster de Marvel en 2015 : « Avengers : L’ère d’Ultron ».

Les participants auront besoin de beaucoup d’entraînement et de temps pour atteindre le niveau de cette professionnelle mais il est encourageant de constater que les 16 créneaux de l’événement ont été réservés. Bien sûr, ce n’est qu’un pas de plus vers l’amélioration de la représentation des femmes dans le motocyclisme. Tout le monde ne peut pas être Ana Carrasco, Sarah Lezito ou Laia Sanz, mais nous pouvons tous contribuer à développer la fréquentation féminine dans les années à venir.