pub

Sunday Ride Spencer

La 16e Sunday Ride Classic, organisée du 17 au 18 mai 2025 au Paul Ricard, promet d’être exceptionnelle ; avec, encore une fois, la présence de « Fast » Freddie Spencer. Ce rendez-vous incontournable pour tous les fans de motos ne manque jamais de célébrer les joyaux de l’histoire motocycliste, qu’ils soient des pilotes ou des machines de compétition. Freddie Spencer, deux fois champion du monde 500cc, sera là pour célébrer son exploit de 1985 ; mais de quoi s’agit-il ?

1985 fut une grande année de sports mécaniques. En Grands Prix motos, un homme s’était décidé à réaliser un tour de forces surhumain. Un doublé historique, rappelant ceux des mythes Agostini et Hailwood. Remporter, dans la même année, les titres 250cc et 500cc, le tout appuyé par le HRC.

Tout d’abord, rendons-nous compte du défi. Les doublés ne sont pas rares dans l’histoire, puisque 15 personnes ont déjà réussi à remporter deux titres en une seule année, et ce jusqu’en 1988. Le « roi Ago » est le maître en la matière, avec cinq doublés en carrière (350cc/500cc). Cependant, ceci est à nuancer. La plupart du temps, ces exploits ont eu lieu avant le renouveau des années 1980, le passage à « l’ère moderne », dirons-nous. Ensuite, jamais les cases 250cc et 500cc n’avaient été cochées simultanément.

 

Sunday Ride Spencer

Spencer avec ses deux motos : la 250cc à gauche (plaque verte), et la 500cc à droite.

 

Freddie Spencer n’est pas un pilote comme les autres. Dès son arrivée à temps complet en 1982, il éblouit la planète moto de son talent. L’américain devient même le plus jeune champion du monde en 1983, seulement un an après ses débuts. Pour ce faire, Honda le met dans de très bonnes conditions. En 250cc, il est le seul équipé d’une RS250RW, elle aussi sponsorisée par Rothmans. En catégorie reine, « fast Freddie » se voit doté d’une NSR500, la dernière évolution que les autres pilotes de pointe (Randy Mamola et Wayne Gardner) découvrent plus tard dans l’année.

Traditionnellement, la saison commence par le Daytona 200. Dès lors, Spencer fait parler la poudre. Il remporte la catégorie Superbike avec la manière, en remontant tout le peloton. Une performance restée dans les annales, considérée comme l’une des plus grandes sur le tracé floridien.

Le challenge peut donc commencer. Dès l’entame du championnat en Afrique du Sud, Spencer s’impose en 250cc. Il s’agit de la première victoire Honda dans cette catégorie depuis Ralph Bryans en 1967. Vous l’aurez compris, Freddie n’a pas le temps. Cependant, le tenant du titre Eddie Lawson lui résiste en 500cc. Il termine tout de même deuxième.

S’il parvient à remporter la course 500cc en Espagne, le tracé de Jarama lui pose des problèmes en 250cc. Une pauvre neuvième place le fait passer derrière ses rivaux Anton Mang et Carlos Lavado au général. Toujours pas de victoire en Allemagne. Et là, le défi prend une tout autre tournure. Le début de saison est bon mais courir deux fois dans la même journée est éprouvant. Freddie ne devrait-il pas se concentrer sur une seule catégorie au risque de finir double vice-champion ?

 

Sunday Ride Spencer

Une année qui fut loin d’être aisée.

 

Heureusement, les doutes sont balayés au Mugello. Il devient le premier homme à remporter la 250cc et la 500cc dans la même journée depuis Tom Herron au TT 1976, et Jarno Saarinen en 1973 sur les épreuves plus conventionnelles. L’histoire est en marche.

Le reste de la saison 250cc est inouï. Ce succès sur le sol italien marque le début d’une série d’invincibilité longue de six courses. Une quatrième place au Grand Prix de Grande-Bretagne scelle le sort de la catégorie ; Spencer est champion du monde en quart de litre. Immédiatement, il décide d’arrêter de concourir sur cette cylindrée pour se concentrer sur le gros morceau.

En effet, la 500cc est plus relevée que jamais. Eddie Lawson, comme à son habitude, ne lâche rien et fait preuve d’une régularité déconcertante. Spencer est le seul à pouvoir rivaliser ; Sarron pointe troisième et ne joue pas dans la même cour malgré une victoire en Allemagne, qui sera aussi célébrée lors de cette Sunday Ride Classic 2025.

Le TT Assen aurait pu être le juge de paix, au vu de l’hécatombe chez les leaders. Heureusement pour le suspense, les trois premiers repartent sans marquer le moindre point. Non loin de là, à Spa-Francorchamps, le championnat évolue. Spencer est désormais bien plus fort que Lawson, ça ne fait plus de doute. L’officiel Honda s’empare des quatre victoires suivantes, puis, est sacré champion du monde en Suède, une course avant la fin. Spencer a réalisé l’exploit que l’on pensait infaisable. Par ailleurs, il manque la dernière manche du championnat en raison d’une blessure au pouce.

Il faut bien prendre en compte la difficulté de la chose. Lawson, en terminant deuxième, a marqué une moyenne de 11,05 points par course (sur une base de 15 points pour le vainqueur), ce qui est énorme pour un vice-champion du monde. Idem en 250cc, où Mang tient une moyenne de plus de 10 points ! Ce tour de force demanda énormément de ressources à « fast Freddie ». Beaucoup trop.

Plus jamais il ne remporta la moindre course. Cela est difficile à concevoir mais c’est pourtant la dure réalité. De nombreux spécialistes s’accordent à dire que cette saison n’est pas étrangère à la perte de forme de l’Américain. Le niveau d’engagement était tel que les blessures, à retardement, s’accumulèrent par la suite. Un triste retour en 1989 ne changea pas la donne, mais après tout, l’histoire était déjà écrite.

Ne manquez pas l’occasion de souffler les 40 bougies de cette démonstration de force ! Pour cela, rendez-vous au Paul Ricard du 16 au 18 mai à l’occasion de la Sunday Ride Classic 2025 !

Pour partager ce moment historique, la SRC vous propose d’accéder à sa billetterie à tarif réduit

 https://www.sundayrideclassic.com/billetterie

📆17 & 18 mai 2025

📍Circuit Paul Ricard

 ————————-

www.sundayrideclassic.com

https://www.facebook.com/SundayRideClassic

Spencer est un habitué de la Sunday Ride Classic. Venez l’y rencontrer !