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Les lampions de la saison 2016 à peine éteints, l’intersaison 2017 a commencé avec sa série de jours de tests dans un relatif anonymat. Celui-là est logiquement plus présent en Moto3 et Moto2 qu’en MotoGP. Mais sans la plupart des médias et devant des tribunes vides, la sécurité est-elle aussi suivie que lors d’un meeting ? A Valencia, il y a eu comme un doute.

Un doute relayé par GPOne tandis que des pilotes ont chuté sur le tracé pour se faire assez mal. Sam Lowes n’a fait qu’un jour pour se reposer de sa cabriole de lendemain, on sait ce qui est arrivé à Alex Rins aux deux vertèbres fracturées. Iannone en a pris une bonne et en Moto2, Nakagami, Quartararo, Brad Binder ont fait partie de ceux qui ont durement rencontré le bitume. Le cas Navarro étant à part. Mais le Sud-Africain Champion du Monde de Moto3 en titre est passé par la chirurgie.

Fatalité ? Sans doute, comme les risques du métier. Mais certains ont noté des protections gonflables absentes alors que la peinture antidérapante des limites de la piste avait été usée par les trois jours du Grand Prix de Valencia. Interrogé, le Monsieur Sécurité de la Dorna Loris Capirossi a signalé que les protections gonflables présentes n’étaient pas celles du circuit qui n’en a pas en propre. Et il a insisté sur le fait que la sécurité lors des tests se devait d’être aussi efficiente que lors d’un Grand Prix.