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Il fut une époque où l’essentiel du plateau des Grands Prix était composé de pilotes privés disposant d’un petit camion et d’une caravane. Les équipes d’usine étaient plus imposantes, mais de toute petite taille par rapport aux teams actuels. D’une certaine manière, il s’agit désormais presque d’un autre métier.

« Les moteurs deux temps étaient complètement démontés tous les jours, et il y avait des spécialistes pour ces moteurs deux temps – maintenant vous ne pouvez rien faire sur ces moteurs – vous ne faites que les réglages » estime Loris Capirossi.

« A mon époque, sept ou huit personnes travaillaient pour moi, et aujourd’hui les équipes peuvent compter 20 ou 25 personnes », se souvient Giacomo Agostini.

« Avant, c’était une petite famille, aujourd’hui chaque équipe est une grande famille ».

Jorge Martinez se souvient également des époques révolues : « Le passé avait son charme, il y avait de belles scènes : à trois ou quatre heures du matin, les mécaniciens travaillaient sur les moteurs ou les pièces, avant que nous ne puissions aller dormir, Nous devions nous assurer que le vilebrequin était correctement équilibré, c’était une période différente ».

Dans les années 1990, le Championnat du Monde Moto était loin du professionnalisme actuel. « Nous étions neuf personnes, y compris le chauffeur de camion et les deux pilotes, et aujourd’hui, avec neuf personnes, vous ne pourriez même pas faire le travail de communication », plaisante Kevin Schwantz, qui a piloté pour l’équipe d’usine Suzuki. « Ça devient de plus en plus gros, et maintenant il y a un employé qui s’occupe du carburant, un de la béquille, un pour la fourche, un pour le carénage, et ainsi de suite. »

 « A cette époque, les moteurs étaient complètement démontés tous les après-midi, les culasses retirées, la transmission enlevée. Tout était complètement démonté et reconstruit », se souvient Kenny Roberts junior. « Maintenant, c’est comme un puzzle, il y a le moteur et l’électronique, tout est démonté pièce par pièce et réassemblé. »

Source : Motogp.com / Dorna