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Alvaro Bautista

Son raté en 2019 avec sa première apparition en WSBK sur la aussi toute nouvelle Panigale V4R avait fait mal à un Alvaro Bautista catalogué ensuite comme un pilote certes véloce, mais ne tenant décidément pas la pression. Ce n’est pas avec ses deux ans bien payés mais sans le moindre résultat probant passé chez Honda qui ont suivi que l’Espagnol a pu se refaire une santé. Il est donc revenu là où tout avait commencé dans la catégorie réservée aux motos dérivées de la série pour enfin entre dans le moule Ducati. Voire plus dit-il…

Alvaro Bautista n’est pas descendu de son nuage depuis qu’il a été titre en WSBK, succédant ainsi à Toprak Razgatlioglu. Une couronne qui n’est pas anodine, comme a été très importante celle de Pecco Bagnaia en MotoGP. Si, en Grand Prix, la firme de Borgo Panigale attendait la consécration depuis celle de Casey Stoner en 2007, le dernier titre d’un pilote Ducati remontait à 2011 avec Carlos Checa au guidon d’une Ducati indépendante.

L’année 2022 a également été l’occasion pour Ducati de mettre un terme à la disette en tant que Champion du Monde des Constructeurs… une première pour l’usine depuis également 2011. « Tout le monde m’a dit par le passé que je devais être champion avec Ducati », se souvient Bautista. « C’est quelque chose de différent. On ne s’en rend pas compte avant de l’avoir fait. C’est vrai ».

Alvaro Bautista : “Champion du Monde 2022, ça sonne vraiment bien”

Il ajoute : « je me souviens ici en WorldSBK, il y a trois ans, quand j’ai gagné la première course avec Ducati. C’était très spécial. Beaucoup de gens sont devenus fous ! ». Et il lâche : « je sens que je vais avoir une place dans l’histoire de Ducati pour toujours ».

« Champion du Monde 2022, ça sonne vraiment bien » poursuit-il sa lancée. « Quand tu rentreras chez toi et que tu verras ta famille et tes amis, tu diras : “je sais ce que j’ai obtenu, ce que j’ai accompli et maintenant il est temps d’en profiter”. Je pense que l’hashtag que j’ai utilisé cette saison, #TheReturn, peut dire beaucoup, beaucoup de choses. Le retour chez Ducati. Le retour d’un pilote compétitif ».

« Le premier jour où nous avons commencé à travailler ensemble, j’étais un peu nerveux. Je savais que je pouvais être rapide et compétitif, mais, avant de monter sur la moto, j’avais quelques doutes, mais quand j’ai fait les premiers tours, ils ont disparu » termine -t-il avec encore ce bon souvenir cité sur le site du WSBK : « je souriais parce que je sentais que la moto était mienne ».